Comme à l’accoutumée, L’Ajcad vient d’organiser l’Act 6 de son ‘’Café citoyen’’. Occasion pour l’invité, Sibiri Phillipe Berthé, de souligner l’importance de la carte Nina. C’était ce jeudi 17 septembre 2020, à l’hôtel de l’Amitié de Bamako.
La patronne de l’Association des jeunes pour la citoyenneté active (Ajcad), Adam Dicko et le modérateur Mouhamadou Touré pour poser les questions au directeur du Centre de traitement des données d’état civil (Ctdec). Au cours des échanges, il a été question des entraves que la population rencontre pour avoir la carte Nina.
Sibiri Phillipe Berthé a affirmé que le Ctdec est le fruit de la volonté des autorités maliennes de moderniser l’Etat civil des Maliens.
A l’entendre, l’idée est de faire en sorte que chaque Malien puisse être retracé tout au long de sa vie. « La carte Nina permet au Mali de mettre un pied dans l’univers de l’identité numérique », a laissé entendre le directeur Berthé qui s’est montré conscient que le processus est loin d’être achevé. « Seulement 15 millions de Maliens sur 20 estimés sont numériquement identifiées. Sur ces 15 millions de personnes, 8 millions ont une carte Nina et 7 millions sont identifiées, mais n’en ont pas. Les 7 millions identifiées ne connaissent pas leur numéro malgré la campagne de sensibilisation », explique-t-il.
Sibiri Berthé a indiqué que le recensement du Ravec continue dans les mairies et missions consulaires. Et d’informer que les demandes de fiches individuelles peuvent se faire au niveau de toutes ces institutions indiquées. « Le recensement concerne tous les nouveaux nés jusqu’à l’infini an. C’est un processus continuel dans les centres de pérennisation qui se trouvent dans les mairies », a-t-il martelé.
Du point de vue du conférencier, pour renouveler la carte Nina, il suffit d’adresser une demande au ministère en charge de l’Administration territoriale et des Collectivités locales.
Fatoumata KOITA
Source : Ciwara Info