Les examens de fin d’année se dérouleront du 08 juillet au 06 septembre prochain. L’information a été donnée jeudi 13 juin 2019 dans un communiqué signé par le secrétaire général du ministère de l’éducation nationale. Cette annonce intervient un mois après la levée du mot d’ordre de grève des enseignants signataires du 15 octobre 2016. Cependant de nombreux observateurs s’interrogent aujourd’hui sur la possibilité de pouvoir épuiser le programme à temps. Et certains élèves aussi disent qu’ils ne sont « pas prêts ». Sur cette question, les enseignants sont clairs. Selon eux, les examens se tiendront même si tout le programme n’est pas dispensé. Pour Ousmane Almoudou, secrétaire général des enseignants fonctionnaires des collectivités, faire des heures supplémentaires ne répond pas aux règles. Il soutient que la pédagogied’enseignement ne permet pas aux enfants de faire plus de 7 heures de cours par jour. « Même si les enseignants acceptent ces jours et heures supplémentaires, on ne pourra pas épuiser le programme » affirme Ousmane Almoudou. « Quand vous demandez à des gens qui ont 29 et 30 heures de cours par semaine de faire 42 heures par semaine, le minimum de courtoisie voudrait que vous les consultiez pour qu’ils puissent consentir aux sacrifices », poursuit le secrétaire général des enseignants fonctionnaires des collectivités. Selon lui, ceux qui ont établie ce programme ont oublié ou négligé les valeurs et les compétences pédagogiques. Du côté des élèves, si certains se disent prêts pour les examens, d’autres en revanche proposent au gouvernement de décaler les dates au mois suivant. Certains élèves estiment qu’ils ne peuvent pas partir à l’école sous la pluie. « Franchement, on est pas prêt », déclare un élève de l’ECICA. « Pendant que les maîtres étaient en grève, moi je m’exerçais toujours donc je suis prête quand même », souligne une jeune fille. Lors de la rencontre de concertation le 20 mai dernier, le ministère de l’éducation avait indiqué que des dispositions seront prises pour la ténue des examens. A ce stade, les responsables du département n’ont pas souhaité réagir à nos différentes sollicitations. (Source : studio Tamani)
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