Exploitation des rapports individuels : Le Bureau du Végal renforce les capacités des professionnels des médias sur son traitement

0
117

Le bureau du vérificateur général en partenariat avec le projet rédévalitité publique et participation des femmes au Mali a organisé, du 5 au 6 septembre,  un atelier d’échange avec les professionnels des  médias à Fana sur le thème  relatif à une meilleure communication au projet des citoyens. 

Les travaux d’ouverture se sont déroulés en présence du Ministre de la communication, chargé des relations avec les institutions, porte-parole du gouvernement, Yaya Sangaré, le Vérificateur général, Samba Alhamdou Baby,  les autorités régionale Dioïla et la coordinatrice du projet RPPFM. L’objectif de ces deux jours d’échanges  visait à permettre aux professionnels des médias de mieux comprendre et d’exploiter les rapports individuels de vérification qui sont rendus publics. Aussi, d’outiller les participants pour accompagner  la nouvelle stratégie de communication du bureau du vérificateur général.

Le gouverneur de la région de Dioïla a soutenu cette initiative en indiquant qu’elle s’inscrit dans la mise en œuvre des activités que le bureau du vérificateur général a entrepris  cette année.   Pour lui, ces activités permettront  au Mali d’améliorer son dispositif de contrôle des ressources du pays. « Cet atelier permettra aux professionnels de la presse de s’imprégner  aux activités du BVG et de  mieux exploiter les différents rapports  individuels que le BVG produise chaque année », a-t-il souligné.

Pour le ministre de la Communication, chargé des relations avec les Institutions, Yaya Sangaré,  cette initiative du vérificateur général  permettra d’améliorer la qualité du traitement des différents rapports individuels.  A l’en croire,  en transposant la dynamique sur l’exploitation des rapports individuels de vérification, les professionnelles des médias feront face à un nouveau, qui consiste à rendre accessible le contenu des rapports  pour leurs cibles. «  Vous conviendrez avec moi que cet exercice dépend largement de la lecture que chacun de vous fera du rapport individuel de vérification », a signalé le ministre.  Avant de poursuivre que  le  gouvernement soutient cet échange entre le bureau du VG qui, selon lui, est en phase avec la politique de communication de développement et la  transparence de l’Etat.   Laquelle  politique, selon toujours lui,  préconise d’instaurer un dialogue fécond entre décideurs et populations sur les objectifs et les enjeux du développement, d’associer les populations à la conception, l’exécution et le suivi des projets de développement, de rompre avec le système de communication verticale et d’instaurer une communication participative et de feed-back.

« L’exploitation des rapports individuels  participe à cette stratégie. Elle appelle à une assise professionnelle car les professionnels des médias seront  seuls face à leur conscience et leurs responsabilités. Le traitement de l’information doit donc faire l’économie du sensationnel et de la qualification des faits », a indiqué le ministre chargé de la communication.

Dans ce sillage,  le  vérificateur général, Samba Alhamdou Baby, dira que rendre public les rapports  individuels  est une politique d’ouverture pour la  justice, les médias. En effet, dit-il, les rapports individuels  sont réalisés en conformité avec l’article 13 instituant  le Vérificateur général. Il précise qu’ils sont publiés suivant les voies appropriées.

« La publication du rapport individuel à l’opinion nationale et internationale permettra aux populations de  mieux  comprendre  les contenus de ces rapports privés. Les médias pourraient  aider le BVG  à réussir la  communication de ces  rapports individuels », a indiqué le troisième Végal du Mali.  Ce dernier d’expliquer que  le BVG procède à la vérification financière, de performance, le suivi des recommandations et l’évaluation des politiques publiques.  « Les  dysfonctionnements décelés  peuvent constituer des irrégularités financières ou administratives », insiste l’un des formateurs, qui ajoute que la qualification des dysfonctionnements est exclusivement réservée aux magistrats (Procureur et juges).  Ainsi, il a été conseillé aux professionnels des médias d’éviter, lors du traitement des rapports, les qualifications relatives ‘’ aux détournements de fonds publics, malversation financières, manque à gagner, crime financier ‘’.

Rappelons qu’une quarantaine de journalistes ont pris part cette formation animée par les vérificateurs, Namory Keïta,  Amadou Diallo, Daouda Coulibaly et Nah Diarra.

Siaka DIAMOUTENE

Source : Maliweb

Laisser votre commentaire