Chauffeur de profession, le jeune homme fournissait un marché noir en produit stupéfiant. La collaboration des populations a finalement eu raison de lui
Le renseignement et la collaboration de la population ont toujours été d’un apport inestimable dans les opérations policières. Surtout lorsqu’il s’agit du démantèlement d’un réseau de malfaiteurs composé de dealers et/ou de consommateurs de stupéfiants. La preuve vient d’en être faite avec cette opération policière menée par les éléments de la commissaire principale Aminata Louise Keïta en charge du 15è arrondissement.
Âgé d’une vingtaine d’années, celui que nous désigernons par ses initiales BK a été appréhendé le 12 mars dernier par les policiers de la brigade de recherche conduits par le capitaine Ilias Goro et conduit dans les locaux dudit commissariat de
police.
Mais avant cette opération policière, il a fallu qu’un citoyen X donne l’alerte sur le comportement suspect et très dangereux de ce jeune homme d’apparence inoffensive. Une fois que cela fut fait, les éléments de la brigade de recherche du 15è l’ont discrètement traqué durant plusieurs jours. Ils ont fini par le localiser à Baco-Djicoroni Fitribougou, à la périphérie sud de la Commune V du district de Bamako. Le jeune homme qui sera identifié plus tard comme un chauffeur, a été interpellé aux environs de 18 heures. Par la suite, les enquêteurs ont pu comprendre que le nommé BK était un dealer sans scrupule. Il était à la tête d’une bande bien organisée évoluant à Kalabancoura et environs en Commune V.
Lors de son interpellation, il a été trouvé en possession d’une quantité relativement importante de produits prohibés : plus de 200 boules de cannabis, auxquelles s’ajoute une brique et demie du même type de stupéfiant. Avec ces preuves palpables, l’interpellation de ce jeune chauffeur ne devait faire l’objet d’aucune discussion. Lui non plus n’a pas jugé nécessaire de faire le faux fuyant lors de son interrogatoire. Il a sans ambages reconnu être un vendeur grossiste de cannabis dans le secteur cité. Son audition a permis de mettre la main sur quatre de ses complices. Ils ont tous été mis derrière les barreaux. Leur dossier a été transmis au parquet du Tribunal de grande instance de la Commune V du District de Bamako. En principe, ils doivent comparaitre devant des juges pour « détention, vente et consommation de produits prohibés ».
Tamba CAMARA
Source : L’ESSOR