Faits divers : Un réseau de bandits démantelé à Sénou

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Faits divers
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Ils s’étaient spécialisés dans le vol par effraction et le braquage à main armée des motocyclistes. Ils n’ont pu résister à la plainte d’une victime.

Située à une quinzaine de kilomètres du centre ville de Bamako, la localité de Sénou fait souvent parler d’elle à travers des actes de crime organisé. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles ce quartier est constamment dans le viseur des policiers et/ou des gendarmes. Le commissariat spécial du chemin de fer vient de frapper un coup dans cette zone avec le démantèlement d’une bande de malfrats spécialisés dans le vol et le recel d’engins à deux roues.

Le plus jeune des huit qui forment cette bande a 18 ans, alors que le plus âgé en a 22. Une fois informés des agissements de la bande en question, les hommes de la commissaire principale Assitan Cheick Tandia du commissariat de police du chemin de fer n’ont pas perdu de temps pour se mettre à la tâche. Histoire de mettre ces bandits de grand chemin hors d’état de nuire. Ces bandits avaient choisi le vol par effraction comme mode opératoire. à la suite de la traque policière, ils ont tous été mis aux arrêts et dorment derrière les barreaux, le temps de comparaître devant des juges pour répondre aux faits à eux reprochés. Au nombre des actes répréhensibles qu’ils ont posés, celui dont K. a été victime quelques jours seulement avant leur interpellation par les éléments de la commissaire Tandia.

Selon certains témoins, K. est un livreur de pain relativement bien connu dans le secteur où il a été victime de l’opération des bandits. Ce jour-là, c’était aux environs de 5 h du matin. Comme dans ses habitudes, avec son engin de marque Sanili, le jeune homme, ressortissant d’une localité du Nord faisait la ronde des boutiquiers d’un des secteurs de Sénou. Histoire de livrer du pain, prendre son argent et se diriger vers une autre partie du même quartier, pour le même but. Cette matinée-là, le livreur s’attendait à tout sauf à ce que des bandits l’attendaient au tournant d’une ruelle. Généralement, ces livreurs de pain ont un langage codé qui permet à leur « partenaire » boutiquier de comprendre qu’ils sont présents avec la marchandise. Puis il ouvre la porte pour prendre la quantité de pain commandée. Ensuite le livreur prend son argent avant de redémarrer et partir vers une autre boutique. K était tellement rodé dans ce travail qu’il avait apparemment baissé sa garde. Sans pouvoir nous détailler, nos sources expliquent que le livreur avait pris d’autres précautions censées le mettre à l’abri de surprises désagréables. Mais malgré ces précautions, les bandits semblaient plus déterminés et bien organisés pour obtenir ce dont ils avaient besoin.

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Source : L’Essor

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