En 61 an d’indépendance du Mali, grâce à la mairie et la jeunesse, la commune du Mandé vient de commémorer l’événement pour la première fois sous le signe du patriotisme et la paix.
En fait de commémoration de l’anniversaire de la naissance de la République du Mali, c’est une première au Mandé. Pour la 61ème anniversaire du Mali, la commune du Mandé n’est pas restée en marge. Et pour cause, Ouezzindougou étant le chef-lieu de commune et le premier président du Mali le fondateur du village portant le nom de son ami Burkinabè, Ouezzin Coulibaly, le président de l’autorité intérimaire a ouvert le bal en organisant la 1ère édition des festivités du 22 septembre.
L’assistance était de haute facture. Elle était composée d’autorités politiques, religieuses et plusieurs personnalités de la commune dont l’ancien ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Malick Coulibaly. Le chant et la danse du village de N’Tanfara ont donné à la fête toute sa splendeur.
Après avoir salué ses collègues et invités, le président de l’autorité intérimaire, Nouhoum Kélépily, a fait savoir que tous les 25 villages sont représentés à la fête. Partant il a ajouté qu’elle est placée sous le signe du patriotisme et de la paix. Selon lui, ils ont songé au mouvement pionnier pour aider les jeunes à être patriotiques. « Aujourd’hui, le mouvement pionnier est créé officiellement dans la commune du Mandé. Et les 25 villages seront servis en cadres pionniers pour nos enfants et nos petits-enfants. Il faut commencer à la base. Le patriotisme s’apprend », a affirmé le président de l’autorité intérimaire.
Pour lui, ce sont eux-mêmes qui peuvent faire leur commune et personne ne pourra venir le faire à leur place. Parlant du Mali, il a enchaîné que personne ne le fera à la place des Maliens. Pour preuve, il explique qu’avec toutes les armées alliées aux FAMa, l’insécurité est toujours grandissante. A l’entendre, chaque Malien doit se regarder dans le miroir au lieu de lier la responsabilité de la crise à une question de dirigeant.
Le Sous-préfet de Kalaban-coro, Daha Kéita, après avoir été prolifique en éloge à l’endroit de l’autorité intérimaire de la commune et la jeunesse, a affirmé qu’ils ne peuvent pas croiser les bras à l’occasion de cette fête, compte-tenu de l’insécurité grandissante et d’autres problèmes qui minent la société malienne. « Je crois que la fête d’indépendance dans l’une des bastions de l’histoire du Mali qu’est la commune du Mandé est une fierté. Tous le Mandé doit en être fier aujourd’hui », a martelé le Sous-préfet qui pense que ces genres d’initiatives doivent être perpétués.
Bazoumana KANE
Source : L’Alerte