Le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, a inauguré, samedi dernier, la 2è édition de la Foire internationale de fin d’année de Bamako (FIABA) au Parc des expositions. A cette occasion, le chef de l’Etat a manifesté sa joie de participer au lancement officiel de ce rendez-vous annuel entre clients et commerçants.
Parlant de la qualité de l’organisation, de la créativité des organisateurs et des produits exposés, le président Keïta a dit ceci : «Tout est à l’œuvre ici !».
Optimisme du président IBK
Pour le chef de l’Etat, la Chambre de commerce d’industrie du Mali (CCIM), le ministère du Commerce et les sponsors font chaque année l’effort de promotion de qualité. «On vient dans un espace amélioré, on trouve un plus» par rapport aux autres années, a-t-il dit, avant d’affirmer son optimisme pour l’avenir. «Je gage également avec ce que j’ai entendu ici aujourd’hui, nous irons toujours de l’avant», a certifié le président Keïta.
Pour réussir à rehausser la qualité de l’organisation de cette édition de la FIABA; la CCIM et ses sponsors ont mis à la disposition des potentiels exposants (nationaux et internationaux) 800 stands. Le but étant, selon son président, de permettre à un très grand nombre de Maliens d’accéder sur un même lieu; et ce jusqu’au 2 janvier 2018; à tous les articles dont ils auront besoin. «La présente foire, que vous aurez l’occasion d’inaugurer officiellement, offrira aux populations la possibilité de passer de bonnes fêtes de fin d’année», a justifié Youssouf Bathity.
Par ailleurs, le patron des commerçants a sollicité l’aide du premier des Maliens et du gouvernement pour permettre à la CCIM de faire; dans le cadre de son Plan de mandature 2015-2020; du Parc des expositions, un centre multifonctionnel des affaires où tous les événements nationaux et internationaux pourront se tenir. «Sa superficie est étroite pour la réalisation d’investissements que la Chambre souhaite entreprendre. C’est pourquoi nous réitérons notre demande de mettre à notre disposition un espace d’au moins 50 ha pour la réalisation d’un véritable centre multifonctionnel», a plaidé Youssouf Bathily.
Soutien d’IBK aux commerçants
En réponse à cette sollicitation, le président de la République a indiqué : «…nous verrons avec le département intéressé aux questions foncières, leur propre ministère, pour faire en sorte que l’espace le mieux adapté à leur projection puisse être mis en place», afin que «nous ayons un espace plus ouvert, plus accueillant dans les années à venir».
Un soutien qui semble; de l’avis du ministre du Commerce et de la Concurrence, légitime. «Le secteur tertiaire dont le commerce constitue la principale composante; a contribué à près de 40% à la formation du Produit intérieur brut (PIB) en 2017; devant le secteur primaire 32%; et le secteur secondaire 19%; selon le rapport de mise en œuvre du CREDD de juin 2018», a argumenté Alhassane Ag Ahmed Moussa.
Pour le ministre Alhassane Ag Ahmed Moussa, cette foire offre l’opportunité aux entreprises participantes; de mieux faire connaitre au public leur savoir-faire en termes de produits et de service; et de développer des relations d’affaires sur le plan national et international. «Elle donne aussi l’occasion de juger le dynamisme; la créativité et le talent de nos industriels et de nos artisans», a-t-il aussi affirmé.
Le coût d’acquisition des stands
Seyba Fomba fait partie des centaines d’exposants à la foire. Il est spécialisé dans la vente de prêts à porter. Nous y participons pour être proches de nos clients; et pour écouler nos marchandises en les vendant à un prix très raisonnable», a dit le commerçant. Il s’agit aussi de sonder le marché; afin de se faire une idée claire des marchandises. Qui ont la côte auprès des clients, a-t-il ajouté; avant de juger un peu élevé les coûts d’acquisition des stands.
Prix qui varient, selon lui, entre 350 et 500.000 Fcfa, selon la capacité du stand. Cette cherté ne semble pourtant pas impacter l’affluence. Outre des commerçants et entreprises nationaux, la foire accueille aussi des opérateurs économiques étrangers, notamment les Tunisiens et les Guinéens.
Source : AMAP