Film : « Balkissa, les démons de minuit » sur les écrans à partir du 29 mars 2019

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Film : « Balkissa, les démons de minuit »
Film : « Balkissa, les démons de minuit »

Après ses deux séries Tv, raison de deux saisons chacune dénommées : « Karim et Doussou » et « Bamako, la ville aux trois caïmans » entre 2011 et 2018, Afribone Mali, lance son premier long métrage de une heure trente minutes (1H30mn), ce 29 mars 2019, au cinéma Babemba, à partir de 21h 30 minutes. En prélude de la sortie dudit film, Afribone-Mali, à travers la réalisatrice du film, Mme Aida Mady Diallo, a jugé nécessaire, d’informer l’opinion nationale de l’arrivée ce film, à la faveur d’un point de presse, tenu le 21 mars 2019, dans la salle de conférence d’Afribone Mali.

Le but de ce point de presse, explique la réalisatrice Aida Mady Diallo, est pour informer l’opinion nationale de l’avant première dudit film sur les écrans et inviter   les populations de Bamako   à sortir massivement voir pour apprécier le travail.

En effet, c’est quoi « Balkissa, les démons de minuit » ? Il s’agit, répond la réalisatrice Aida Mady Diallo, d’une fiction drame. « Balikissa, Dramane et leurs enfants forment une famille heureuse jusqu’au jour où Dramane croise Youma, une jeune fille de 20 ans à la recherche d’ascenseur social. Le monde   de Balkissa et   de   ses   enfants vole en éclats. Salif, le fils né   d’un premier mariage, en profite pour régler   ses comptes tandis que Modibo   le motard sombre   dans la délinquance…. », Explique la réalisatrice.

Ce récit universel ayant le Mali pour cadre, déclare Mme Aida Mady Diallo, se déroule en 1 h30 minutes par une dizaine d’acteurs au moins qui jouent les principaux rôles dont Aguibou Dembélé dit « Guimba national », Djènèba Koné, Fanta Betrhé, N’Dji Yacouba Traoré, Anita Konaré Ichiaka Coulibaly, Fatoumata Haidara, Djènèbou Tall, Assétou Koné.

Avec ce film, indique la conférencière, on est parti de vrai pour faire de la fiction. « Le film est pour nous un miroir dans lequel on se regarde. Mais un sujet de divertissement. Et  à l’occasion si on peut   se donner des leçons, et changer ensuite  de comportement ou de mentalité», martèle Aida Mady Diallo. Elle a par ailleurs fait donner les raisons qui ont poussé Afribone-Mali à se lancer dans la réalisation des films. «On ne veut pas rester toujours à faire la même chose. Pour ne pas être ennuyé », a déclaré Diallo.

Le coût de réalisation du film ? Selon Aida Mady Diallo, il est réalisé sur fond intérieur d’Afribone Mali. « Il n’est pas subventionné. On s’est débrouillé avec le peu qu’on a pour le faire. Et nous avons expliqué les choses aux acteurs de notre manque de subvention et ils ont accepté de participer avec engagement et détermination à sa réalisation. On espère un jour avoir des des subventions. Car jusqu’à présent, nos démarches ont été vaines », a dit la réalisatrice de Aida Mady Diallo.

Après le lancement du film, explique Diallo, le film sera confié à un distributeur pour le faire voir dans les régions, dans la sous région et même ailleurs.

Hadama B. Fofana

SourceLerepublicainmali

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