Flambée des prix : Le Gouvernement doit arrêter l’inflation !

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Des denrées alimentaire de première nécessité
Des denrées alimentaire de première nécessité

Depuis plusieurs jours, nous assistons au renchérissement des produits de première nécessité : sucre, huile, céréales etc. Tout a augmenté et les populations sont excédées. Voilà que le tarif des Transports vient à son tour de s’envoler, cela pour la deuxième fois, après la deuxième augmentation du prix des carburants. En dépit de cette triste réalité, le Gouvernement, à part quelques tentatives d’assurance donnée par la Direction Générale du Commerce et de la Concurrence, semble insensible et muet. Avant que les choses  ne dégénèrent, il faut instamment qu’il  prenne des mesures idoines pour arrêter cette inflation galopante.

 Que ça devient dur  et même très dur pour les consommateurs maliens. L’embargo est levé  mais les prix ne cessent de flamber ? Le sucre est devenu  une denrée  très chère, de plus en plus rare et inaccessible à la majorité des consommateurs maliens. Il est  38 000 FCFA le sac de 50 kg. Le  constat dans les quartiers de Bamako est que l’on ne peut plus l’acheter. Dans certains endroits de la capitale, le kilo est vendu à 750 FCFA, voire 800 FCFA. Hors de Bamako, on apprend qu’il faut 1000 FCFA, notamment dans certains villages pour se procurer 1 kg de sucre. Outre cette flambée, il n’est pas surprenant de voir des dizaines de boutiques manquer de sucre. Si certaines de ces boutiques ont des difficultés d’approvisionnement, d’autres ont préféré s’en passer compte tenu du prix exorbitant.

Le litre d’huile, naguère autour de 800 FCFA, s’achète maintenant à 1500 FCFA. Il est fort probable qu’avec la spéculation, que le litre d’huile les 1500. Le prix du lait en poudre est augmenté du tiers. Il est désormais cédé à 3000 FCFA. Le prix de l’ensemble des condiments ne cesse d’augmenter. Tout s’augmente. Quid de l’essence ? Avec la dernière augmentation, l’essence est vendu dans les stations autour de 1000 FCFA le litre. Le Gasoil suit légèrement autour de 950 FCFA. Cela s’est répercuté sur les tarifs des Transports intra-urbains et interurbains.

En l’espace de trois mois, les prix du transport ont connu une 2e hausse exagérée. Le prix du ticket Bamako-Kayes est vendu actuellement  à 14 000 F contre 12000F soit une augmentation de 2000 F.  En l’espace de 3 mois, Kayes a connu plus de 4500 F CFA d’augmentation.

Le tarif du voyage, entre  Bamako-Sikasso, passe de 7000 F à 8000 F CFA, idem pour Bamako-Koutiala. Le billet Bamako-Ségou, un des axes les plus fréquentés est désormais vendu à 5500 soit 500 F CFA de rajout. En espace de trois mois, l’on constate une augmentation de 2500F sur ce tronçon.

Le voyage Gao-Bamako coûte aux citoyens 35 000 F CFA soit 5 000 F d’augmentation aveugle. Les transporteurs ont fait une augmentation de 1000 F sur l’axe Bamako-Nioro soit de 9 000 F à 10 000 F CFA. Pour Nioro, d’avril à aujourd’hui, le syndicat a procédé à une augmentation de 3000 F.

Le niveau international n’est pas resté en marge. Ainsi, Bamako-Abidjan passe de 30 000 à 35 000 F CFA soit 10 000 FCFA pour les deux phases d’augmentation. Bamako-Conakry, lui connait un rajout de 3000 F CFA soit 33 000 F CFA etc.

En dépit de cette triste réalité, le Gouvernement, à part quelques tentatives d’assurance donnée par la Direction Générale du Commerce et de la Concurrence, semble insensible et muet. Avant que les choses  ne dégénèrent, il faut instamment qu’il  prenne des mesures idoines pour arrêter cette inflation galopante.

 Falaye Keïta

Source: Le Pélican

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