Alors que le taux des personnes infectées de la COVID-19 prend de l’ascenseur obligeant les autorités à prendre des nouvelles mesures restrictives, le syndicat national de la santé de l’action sociale et de la promotion de la famille a déposé, le vendredi dernier, sur la table du gouvernement un préavis grève de 5 jours, qui entrera en vigueur le 26 avril prochain.
Au Mali, rien ne va plus entre le gouvernement et le syndicat du personnel de la santé. Le vendredi dernier, les responsables du syndicat ont saisi le ministère du Dialogue sociale, du travail et de la fonction publique avec un préavis d’arrêt de travail qui s’étend du 26 au 30 avril prochain.
Au menu des revendication, le syndicat du personnel de la santé exige ‘’ l’octroi d’une prime à la santé dédiée à des maladies dites émergeantes, la confection d’une carte de gratuité d’assurance maladie obligatoire pour les travailleurs socio-sanitaire, le paiement intégral des arriérés des émoluments et leur intégration dans le salaire bi-appartenant, des ristournes du dernier trimestre 18 et pour des années 2019-20’’.
En outre, le syndicat demande la continuité de l’intégration des agents recrutés sur fonds propres dans les structures socio-sanitaires, la régularisation de ceux abusivement mutés en violation des textes de l’OIT, l’augmentation de la prime de fonction à 100%.
S’y ajoute au remboursement des primes de zones des travailleurs sanitaires de la région de Kayes, l’extension et la continuité d’un montant mensuel 250 000FCFA comme prime spéciale COVID-19 au personnel de la santé jusqu’au terme de la pandémie, l’immixtion de l’administration dans la gestion des affaires syndicales etc.
Sans la satisfaction de ces exigences, les travailleurs de la santé du Mali menacent d’arrêter travailler pendant 5 jours. Ce préavis de grève intervient au moment où le Mali enregistre son grand taux de contamination des cas de COVID-19 avec souvent plus 400 personnes testées positive à la pandémie.
Siaka DIAMOUTENE
Source : Maliweb.net