HOTEL RADISSON BLU DE BAMAKO : Les travailleurs réclament le départ du DG, Ilario Bota

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Rien ne va plus entre Ilario Bota,  Directeur général de l’hôtel Radisson Blu  et ses Travailleurs. Les travailleurs ont fait hier (jeudi 4 octobre 2018 )un arrêt pour réclamer le départ du Dg. Connu comme très racisme,  l’italien Ilario Bota est à la base de plusieurs licenciements et démissions des travailleurs de l’hôtel. Son arrivée en 2016 à la tête de Radisson, l’effectif des travailleurs était de plus 240 travailleurs. Aujourd’hui, ill ne reste que 160 travailleurs du au mauvais comportement du Dg.

Selon le Secrétaire général du syndicat de l’hôtel Radisson, Abdoulaye Doumbia, tout a commencé avec la condoléance de l’Assemblée générale tenue le 28 septembre 2018 dont le syndicat l’avait soumis. La condoléance comprend 9 points. Il s’agit entre autres : le respect à l’égard des travailleurs et des clients ; restaurer les primes des travailleurs de nuit et du fonds social pour les personnels de l’hôtel ; payer le treizième  de l’année de l’attaque de l’hôtel par les terroristes et ne plus employer les propos racistes.

Rejet certains ethnies par Ilario Bota

Aux dires de M. Doumbia, le Dg ne veut pas travailler avec les ethnies tels que les bobos, Bozos et Dogons. Parce que tout simplement il les qualifie de féticheurs et de mauvaise race. De surcroit, M. Doumbia dira que depuis son arrivée en 2016, il ne fait que de licenciement sur licenciement, mise en pied sur mise en pied et aucune faute n’est tolérée. De ce fait, explique le syndicaliste, maintenant les travailleurs ne font que démissionner. Et actuellement, il y a quatre (4) lettres de démission en attente. Aux dires de M. Doumbia, M. Bota aime déployé les travailleurs dans les services hors de leur compétence.

Quant à Moussa Traoré,  lui dira que le rendement de l’hôtel a laissé de telle sorte que l’hôtel n’est plus parmi les trois au Mali. Il part loin en disant qu’il n’y a même pas de service. Alors que le jour de l’arrêt de travail, il y avait 99 clients dans l’hôtel.

Mamadou DOLO

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