Inondations au Mali : 52 495 sinistrés, 16 morts et plusieurs autres dégâts entre mai et septembre, selon des chiffres de Ocha Mali

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Inondations
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L’hivernage rime avec les inondations surtout lorsque l’on enregistre de fortes quantités de pluie. Le bilan des inondations entre mai et septembre 2020 donne froid dans le dos.

Entre le mois de mai et septembre 2020, les pluies diluviennes ont engendré de nombreux dégâts au Mali. Selon les dernières estimations de la coordination des Nations unies pour les affaires humanitaires (Ocha Mali), durant la période en revue, le bilan humain et matériel de ces inondations reste lourd.

Au total, 52 495 sinistrés ont été dénombrés au Mali, indique Ocha Mali. De ce chiffre, il ressort que c’est Ménaka qui enregistre le plus grand nombre de sinistrés avec 16 890 personnes touchées.  Cette région est suivie de la région de Ségou qui enregistre 13 642 sinistrés. En troisième position se classe Koulikoro avec 11 116 personnes sinistrées.  Quant à la région de Mopti, Ocha Mali rapporte qu’elle enregistre 4833 sinistrés. S’agissant de la situation des inondations dans la première région, la coordination humanitaire des Nations unies indique que Kayes enregistre un total de 2680 personnes sinistrées. Pour Sikasso, c’est au total 1474 personnes sinistrées.  Elle est suivie du district de Bamako, 1080 sinistrées.  C’est la région de Gao qui arrive à l’avant-dernière position du classement avec 792 personnes sinistrées.  Kidal est la région qui enregistre le moins de sinistrés avec seulement 790 personnes sinistrées.

Ces inondations survenues entre le mois de mai et le mois de septembre ont privé 16 personnes de leur vie et blessé 25 autres personnes, d’après les chiffres fournis par Ocha Mali.

Sur le plan matériel,  ces inondations ont causé plusieurs dégâts. Au total, 2728 maisons et 7030 tonnes de céréales ont été détruites, selon Ocha Mali.

Ces inondations massives ne peuvent qu’entrainer une augmentation du besoin humanitaire puisqu’elles occasionnent des déplacements internes des populations.  Une situation qui vient s’ajouter à la crise sécuritaire qui a fait de nombreux déplacés.

Fousseni Togola

Source : Le Pays

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