Apres s’être dresser successivement contre le mouvement du 5 juin rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP), la coordination des mouvements et associations et sympathisants de l’Iman Mahmoud Dicko et de Mahmoud Dicko en personne, Issa Kaou N’Djim s’est dressé aujourd’hui contre le gouvernement de la transition. Il en veut à ce gouvernement dirigé par Moctar Ouane, pour avoir présenté un calendrier électoral qui respecte le délai imposé à la fin de la transition (18 mois). Paradoxalement, Issa Kaou N’Djim est à la tête d’une organisation qui se dit soutenir la réussite de la transition, Appel Citoyen pour la Réussite de la Transition (ACRT). Faut-il rappeler que la réussite de cette transition est liée à l’organisation d’une élection qui installera au pouvoir un président légitime dans le respect du délai exigé, non seulement par la charte de la transition, mais aussi et surtout par la communauté internationale.
Quelle est donc, le nouveau plan de celui qui a su se tailler de la part du lion après les mouvements de contestations contre Ibrahim Boubacar Keita et son régime ?
Pour être sûre, « le perroquet » n’a pas hésité, lors de cette sortie de qualifié le premier ministre Moctar Ouane de « n’avoir aucune légitimité pour mener un chronogramme bâclé ». Pis, il a déclaré même savoir « comment ce dernier a accédé au poste premier ministre », pour souligner qu’il y’a beaucoup de zones d’ombres sur cette question qu’il a voulu taire pour le moment. Cela est-t-il donc un chantage ou une révélation, seul le temps permettra de le découvrir. Ce qui est sûre, M. Djim a précisé que personne ne s’associer à ce chronogramme.
Au-delà de la personne de Moctar Ouane, Issa Kaou Djim a rappelé que c’est sur la base d’une feuille de route que le Conseil National de Transition (CNT) a accordé sa confiance au gouvernement de Moctar Ouane. Sur ce point, il dira qu’aucune des six priorités citées dans la charte n’a été réalisée lorsque selon lui, la légitimité du président Bah N’Daou est rattachée à cette charte.
A ses dires, les élections ont des préalables sans lesquelles il ne doit pas y avoir de chronogramme.
Parmi ces préalables, il a cité entre autres, l’insécurité avec le désarmement des milices, la question de l’accord d’Alger, l’éducation et la lutte contre grande corruption etc.
Issa Djiguiba