Jeunesse « Tabital Pulaaku » et « Ginna Dogon »: Plus de 60 000 personnes ont fui l’Insécurité et 500 écoles sont fermées dans la région de Mopti

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Les responsables de cette commission conjointe étaient  réunis  le 13 avril dernier à la maison de la presse pour parler sur la situation sécuritaire et humanitaire dans la région de Mopti. Au cours de cette rencontre,  ils ont invité les autorités à maintenir son autorité dans les zones ciblées. C’était en présence du président de la dite commission, Boukary Guindo et plusieurs autres personnalités  de la localité.

 Cette conférence de presse unitaire était entre autres animées par le président de la jeunesse « Ginna Dogon », Dramane  Yalcouye, celui de « Tabital Pulaaku », Mikailou Barry.

Le président de la jeunesse « Ginna Dogon »  a manifesté son mécontentement contre les événements odieux survenus dans les cercles de Koro, de Douentza, de Bankass et de Bandiagara. Et de faire savoir que plus de 60 000 personnes sont  déplacées, dont  3 millions  y sont menacées de famine et  500 écoles sont  fermées. Sans oublier des greniers brûlés, des dizaines de milliers de bétail  tués et emportés.  M Yalcouye a   mis l’accent sur les menaces terroristes du Centre « des forces obscures tentent désormais de communautariser la violence afin que le chaos qui en découle leur serve de remparts voire  d’alibi », a-t-il souligné. Il a enfin, appelé les populations à dire non à la violence, à l’amalgame et aux invectives qui pourraient mettre  le pays en péril.

Pour sa part, Mikaïlou  Barry a manifeste son indignation contre la recrudescence de l’insécurité dans la région de Mopti et se dit être convaincu « qu’à l’État seul revient le rôle régalien de protection de tous ses citoyens ». Et d’exhorter toutes les  regroupements  associatifs de la localité à se donner la  main, à intensifier l’information, ainsi que la sensibilisation auprès de nos parents afin d’arrêter l’hémorragie. Pour  M Barry, le gouvernement doit mener plus  d’efforts pour que son autorité soit exprimée de manière pérenne dans les zones ciblées  qui sont en proie à des attaques récurrentes. Car dit-il « c’est dans l’absence de la force étatique que ces fléaux arrivent à clore ».va-t-il déploré. Avant d’inviter les autorités à identifier tous les belligérants et  d’engager un dialogue sincère et inclusif pour une sortie de crise.

Yacouba COULIBALY

Yacoubatenimba74@gmail.com

 

 

 

 

 

 

 

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