JOURNÉE NATIONALE DU RIZ : LE MALI, UN GÉANT DE LA RIZICULTURE EN AFRIQUE DE L’OUEST

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Image des femmes du sahel en train de battre le riz
Photo des femmes du Sahel en train de battre le riz

L’INTERPROFESSION DE LA FILIÈRE RIZ AU MALI (IFRIZ-M), EN COLLABORATION AVEC SES PARTENAIRES (LE CENTRE D’INNOVATIONS VERTES ET RIKOLTO), A INITIÉ LA 2È ÉDITION DE LA JOURNÉE NATIONALE DU RIZ, SAMEDI DERNIER AU MÉMORIAL MODIBO KEÏTA. C’ÉTAIT SOUS LA PRÉSIDENCE DU SECRÉTAIRE D’ÉTAT AUPRÈS DU MINISTRE DE L’AGRICULTURE, CHARGÉ DE L’AMÉNAGEMENT ET DE L’ÉQUIPEMENT RURAL, ADAMA SANGARÉ.

Pour cette 2è édition, après la première organisée en 2016, le thème retenu s’intitulait : « Ensemble pour relever le défi de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans un contexte de production durable du riz». Les travaux ont mis en exergue l’importance croissante de la filière riz dans la sécurité alimentaire, nutritionnelle et dans l’économie de notre pays à travers le développement socio-économique du pays et l’épanouissement des acteurs de la filière riz.

A l’ouverture des travaux, le secrétaire d’état a rappelé que cette journée s’inscrit dans le cadre de la mise en lumière des importants progrès réalisés dans la croissance de la production du riz dans notre pays. En effet, il a souligné que la production de riz au Mali a atteint une ascension importante, classant notre pays au rang de 2è producteur en Afrique de l’Ouest, après le Nigeria, avec une production record de 2,4 millions de tonnes lors de la campagne 2015-2016. Adama Sangaré s’est, ensuite, réjoui de l’implication l’IFRIZ-M qui s’est imposée comme un acteur incontournable, en s’attachant à relever les principaux défis de la filière riz que sont l’organisation des acteurs, la recherche et la stabilité des marchés. Il a, aussi, saisi l’occasion pour réitérer à l’Interprofession riz et à ses partenaires, l’assurance de l’attention toute particulière des plus hautes autorités du Mali pour la filière.

Le président de l’IFRIZ-M a, pour sa part, remercié tous les participants et les partenaires pour l’attention apportée à la filière, avant de mettre un accent particulier sur la valorisation du potentiel rizicole de notre pays disposant de 2,2 millions d’hectares de surfaces irrigables. « Nous sommes un pays pauvre, mais en matière de riziculture, le Mali n’a pas à courber l’échine. Notre pays est 2è producteur ouest-africain et se classe à la 1ère position en matière de sécurité alimentaire », a-t-il martelé. Et Faliry Boly de préciser que la filière riz emploie 5 millions de personnes, dont près de 200 dans la vente d’intrants.
La commissaire adjointe au Commissariat à la sécurité alimentaire a, de son côté, insisté sur l’importance de la production de riz dans la reconstitution du stock d’intervention de l’état pour assurer la sécurité alimentaire. « Le stock en riz permet de soutenir le marché au moment de la récolte où les prix sont bas et aussi pendant les périodes de soudure », a relevé Mme Dicko Bassa Diané. Elle s’est aussi félicitée du partenariat entre le Commissariat à la sécurité alimentaire et les acteurs de la filière riz qui, a-t-elle assuré, contribue non seulement à l’approvisionnement des marchés, mais aussi à l’abaissement des prix.
Une centaine de participants de divers secteurs (producteurs, services publics, ONG, chercheurs, etc.), ont animé plusieurs activités, dont des conférences, des panels thématiques, des expositions de produits au niveau des stands. Cette série d’activités a permis aux participants de présenter un portrait général de la riziculture dans notre pays.

Mohamed TOURÉ

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