Journée Panafricaine des Femmes 2021 : Comment faciliter les opérations bancaires des femmes

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Sous la présidence du Ministre de la Promotion  de la Femme, de l’enfant et de la famille, Mme WadjidiéFouné Coulibaly, a été célébrée, au Centre International de  conférence  de Bamako (CICB), l’édition  2021 de la journée panafricaine des femmes (JPF). Elle avait  à ses  côtés,  son homologue  des Maliens  établis  à l’Extérieur et de l’Intégration africaine, Alhamdou Ag Ilyene, la vice-présidentede  la JPF en Afrique de l’Ouest, Mme Diallo Kama Sakiliba, le Maire de la CIII de Bamako, Mme  Djiré Mariam Diallo. Cette  année, la JPF est fêtée sous le thème régional : «inclusion financière des femmes: défis et opportunités».

En lien avec ce sujet, précise Mme Wadjidiè, nous avons retenu comme thème national : «femmes et filières porteuses  soutenues par la diaspora». Selon Mme Wadjidiè, le choix de ces thèmes n’est nullement fortuit. «Ils visent à amplifier  l’information, la sensibilisation  et le plaidoyer autour de la décennie de l’inclusion financière et économique des femmes, 2020-2030 et de la promotion  des filières porteuses  soutenues  par la diaspora», a déclaré le ministre Founè Coulibaly. Ces thèmes, ajoute-t-elle, sont en cohérence avec l’ODD5, l’agenda  2063  de l’Union  africaine, le cadre stratégique pour la relance  économique  et  le développement  durable, la politique  nationale genre, les programmes et outils d’autonomisation de la femme et d’épanouissement de l’enfant. Le  thème national, ajoute le ministre, met l’accent sur la contribution  des femmes de la diaspora dans l’économie malienne à travers les filières porteuses. La notion filière  porteuse, explique WadjidièFouné Coulibaly, est une chaîne d’opérations ou d’activités concernant un produit, depuis la production jusqu’à la commercialisation, en passant par les différentes étapes de transformation et de conditionnement.

«Elle est dite porteuse  d’un potentiel de développement économique par rapport à un marché, à  la génération  de  revenus et à la création d’emplois», ajoute le ministre  Wadjidiè. Selon elle, la promotion des filières porteuses se fonde nécessairement sur l’intégration des dimensions foncière, productive, économique, commerciale, institutionnelle et politique. Selon le ministre, autrefois  peu  valorisées, les filières porteuses  jouent aujourd’hui  un rôle majeur dans l’économie nationale, notamment en matière  de recettes d’exportation, de transformation, de création d’emplois et de valeur ajoutée. Pour terminer son intervention, WadjidièFouné Coulibaly a salué l’existence de nombreuses potentialités, singulièrement, les filières mangues, la gomme arabique, le Karité auxquelles son département a dédié spécifiquement un programme, le  sésame, le soja, l’anacarde, les légumes, les cuirs et les peaux, les ressources liées à la disponibilité de l’eau et de la terre.

« J’invite les femmes, particulièrement  celles  de la diaspora, à constituer  un front commun  avec leurs sœurs de l’intérieur en vue de faire face aux défis qui se posent aux femmes dans ce domaine. « Mon département  demeure engagé à vos côtés pour la promotion des filières, à travers l’information et la sensibilisation sur les opportunités d’affaires et l’accès aux marchés porteurs, les potentialités agricoles au Mali en vue d’amener les femmes à mieux s’organiser et se positionner pour créer une plateforme d’échange et de partenariat entre les femmes entrepreneures  de l’intérieur  et de la diaspora», a fait savoir le ministre.

Diallo Kama Sakiliba a rappelé que la JPF, néée en 1962, émane de la volonté des femmes d’Afrique, à dépasser les barrières géographiques, linguistiques et culturelles, pour se donner la main, en vue « d’échanger  et d’agir ensemble, pour  accélérer, le mouvement  d’émancipation des femmes et soutenir  les grands courants de libération  politique et économique de l’Afrique. Il s’agit pour  nous aujourd’hui, indique  Diallo Kama Sakiliba, d’attirer l’attention de nos gouvernements que pour assurer l’inclusion financière et économique des femmes, ils doivent, entre autres : développer des initiatives qui rendent les services financiers formels, disponibles, accessibles aux femmes, notamment celles des zones rurales qui donnent le meilleur d’elles-mêmes pour nourrir le monde et qui sont, cependant, exclues du secteur financier formel, en raison de leur niveau de revenus, de leur sexe et de leurs types d’activités ; faire de la femme le levier de l’opérationnalisation de la zone de libre échange continentale africaine (ZLECAF), conformément à l’agenda 2063 de l’UA ; mettre  en œuvre le programme de l’UA sur la mécanisation de l’agriculture dont le lancement pour la région Afrique de l’ouest a eu lieu au Burkina Faso en octobre 2019, en  mettant  l’accent sur  le renforcement des capacités des femmes dans les technologies et techniques adaptées à leur travail. Le défilé des communautrés africaines  vivantes au Mali a mis fin à la cérémonie.

Hadama B. Fofana

Source : Lerepublicainmali

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