Kita : le préfet ordonne la fermeture des bars

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Le prefet de Kita (m)
Le prefet de Kita (m)

Après la manifestation de la jeunesse de Kita contre la débauche, dans le quartier de Kita – gare,le 29 juin 2020, Mamadou Diakité,  le préfet du cercle de Kita avait promis de prendre la situation en main. Il a tenu sa promesse ce mercredi 1erjuillet 2020 en ordonnant la fermeture des lieux de prostitution, de consommation de boissons alcooliques et de drogue, dans le quartier Kita-gare. Cette activité entre également dans le cadre de la lutte contre l’insécurité.

Kadiolo : rencontre des chefs de village à Loulouni

Dans le cadre de l’établissement de la paix, de l’entente et de la cohésion dans les différents villages du cercle de Kadiolo, plus de 125 chefs de village se sont rencontrés, le mercredi 1erjuillet 2020, à Loulouni. Ce cadre d’échange était présidé par le coordinateur régional des chefs de village de la région de Sikasso, Siriki Diawara. Au cours de cette rencontre, l’accent a été mis non seulement sur la consolidation de la paix, mais aussi sur les procédures à mettre en place pour trouver un terrain d’attente entre les autorités administratives et communales et les chefs de village. La cérémonie a pris fin avec la mise en place d’une rencontre trimestrielle, dont le prochain est prévu pour le 20 décembre 2020 à Fourou.

Lutte contre l’insécurité routière

Dans la salle de réunion de l’Agence nationale de la Sécurité routière(ANASER), a eu lieu une rencontre entre la Direction générale de la Police nationale et l’Agence Nationale de la Sécurité routière. C’était dans le but demettre en  place vingt-huit (28) contrôleurs routiers durant le second semestre de l’année 2020. Pour le Directeur général Adjoint de la Police nationale, Moussa Boubacar Mariko, ces contrôleurs routiers passeront par une sensibilisation et seront axés, dans le District de Bamako et dans certaines Capitales régionales, précisément Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Bougouni, Koutiala et Kita. Toujours selon le Général, les infractions concernées sont : la conduite sous l’influence de l’alcool ou de stupéfiants, la surcharge des passagers, l’usage du téléphone au volant ou au guidon, la vitesse excessive, la visite technique périmée ou à défaut, le non-respect des passages piétons, ainsi que toutes autres infractions aux règles de la circulation. Pour mener à bien cette mission, le DGA a rassuré la Directrice générale de l’ANASER que la police mobilisera tous les moyens humains et matériels nécessaires pour l’accomplissement de cette mission.

Pour la Directrice de l’Agence Nationale de la Sécurité routière, Mme Diadji SACKO, cette convention  de collaboration s’inscrit dans le cadre de l’accompagnement et du renforcement des capacités opérationnelles des Forces de sécurité dans l’accomplissement de leur mission régalienne.

Bafoulabé : un incendie fait des ravages

Courant cette semaine, un incendie qui serait provoqué par un feu de  ménage a causé de nombreux dégâts matériels dont le coût est estimé à plus de 53 millions de francs FA ainsi que des pertes en vies humaines. L’incendie a presque touché la moitié des villages du cercle de Bafoulabé. Une femme enceinte et sa fille de 2 ans, dans le village de Diakhaba, et un enfant de trois ans, dans le village de Gounfan, ont tous perdu la vie dans cet incendie. Les missionnaires dans leur rapport faisant le bilan  des victimes et l’inventaire des dégâts de la catastrophe ont indiqué la perte de  « 17 065 kg de mil, 16 005 kg de riz, 16 005 kg de maïs, 41 775 kg d’arachide, 430 kg de sésame. 300 couvertures, 6 bœufs, 30 moutons, 17 chèvres, 106 poulets et 5 342 750 FCFA en espèces. La destruction a concerné 674 cases, 74 magasins, 300 matelas, 300 couvertures, 6 bœufs, 30 moutons, 17 chèvres, 106 poulets et 5 342 750 FCFA en argent espèce ».

Falaye Sy,  préfet du cercle de Bafoulabé, s’est, également, rendu dans les localités, dont Diakhaba, en compagnie du président du comité local de veille, pour donner 10 sacs de riz, 5 sacs de sucre et une somme de 100 000 FCFA aux victimes de l’incendie. Les partenaires et d’autres personnes de bonne volonté ont aussi participé en donnant  de l’argent, des vivres, etc. Les personnes vulnérables ont reçu des  denrées de première nécessité, de la part des autorités régionales et locales au nom du gouvernement.

L’EUTM prépare son personnel au sauvetage médical

En se préoccupant du bien-être de son personnel, l’EUTM Mali s’est servie de son entreprise de sous-traitance qui était à sa disposition depuis 2013. Cette entreprise fournit à la Mission un service englobant tous les éléments de l’avion nécessaires au sauvetage médical ainsi que les médecins, le personnel paramédical, les équipements, les consommables médicaux et la formation. Tout cela va dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Covid-19. Selon nos sources Cette entreprise exploite une flotte d’hélicoptères Airbus Super Puma H215 et d’avions prêts à l’emploi, spécialement conçus pour opérer en Afrique. Ces appareils sont en attente 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, pour les urgences médicales. Les hélicoptères assurent le transport des patients depuis le point de crise dans les régions éloignées jusqu’aux installations médicales. Malgré les élongations importantes du pays, l’EUTM Mali a la capacité d’effectuer des évacuations médicales rapidement et en temps utile.

Source : Le Pays

 

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