La Russie lâchée au Conseil des droits de l’homme de l’ONU

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Manifestation organisée par les membres de l'opposition hongroise, devant le siège de la Banque internationale d'investissement soutenue par Moscou, après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, à Budapest, en Hongrie, le 1er mars 2022.
Manifestation organisée par les membres de l'opposition hongroise, devant le siège de la Banque internationale d'investissement soutenue par Moscou, après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, à Budapest, en Hongrie, le 1er mars 2022.

Le texte que Kiev avait mis sur la table condamne les violations des droits de l’homme consécutives à l’agression russe. Et demande l’envoi d’une mission d’enquête. Décision pour le moment très symbolique, mais qui montre l’isolement croissant de Moscou au fur et à mesure que la guerre s’intensifie.

La résolution a été légèrement édulcorée. Plus question par exemple de mentionner les exactions au Donbass et en Crimée. Mais le texte demande tout de même le retrait des troupes russes et de leurs alliés de tout le territoire internationalement reconnu de l’Ukraine. Ce qui veut dire y compris dans les zones séparatistes.

Preuves

Des enquêteurs doivent récolter des preuves de violations des droits humains en vue de futur procès. Même si on ne sait pas encore quand et comment ils vont pouvoir travailler.

Mais ce qu’il faut retenir de la résolution, c’est peut-être moins son contenu, encore très théorique, que le résultat du vote. Alors que la Chine, le Venezuela et Cuba s’était opposé, il y a quelques jours, à la tenue même d’un débat urgent sur l’Ukraine, ils se sont cette fois abstenus. Laissant la Russie voter « non » avec seulement l’Érythrée.

Faire acte de dissidence

Après le vote, l’ambassadrice ukrainienne s’est adressée aux diplomates russes et biélorusses en les incitant, implicitement, à faire acte de dissidence.

Source : RFI 

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