L’ACRT « Parti Fasso Ka WELE » s’installe en Commune IV : Issa Kaou Djim demande la démission de Choguel Kokalla Maïga.

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Choguel Kokalla Maiga et Kaou Djim
Choguel Kokalla Maiga et Kaou Djim

L’ACRT « Parti Fasso Ka WELE » a procédé à la mise en place de son bureau en commune IV du district de Bamako. C’était sous la présidence de son président, Issa Kaou Djim, membre du CNT, en présence de Soya Djigué, le secrétaire général, Youssouf Tidiane Kanté, le nouveau secrétaire général en Commune IV, Lahou, des notabilités de la commune IV représentées par le coordinateur des chefs de quartiers, Tabouré, des religieux, des femmes et des jeunes.

Après un bref rappel des manifestations qui ont conduit à la chute du président Ibrahim Boubacar Kéita, le président du parti Fasso Ka WELE n’a pas fait de dentelle. Issa Kaou Djim, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a analysé succinctement la situation socio-économique du pays. Si le secrétaire général à battu en brèche les maux qui ont eu raison d’Ibrahim Boubacar Keita, maux qui étaient le leitmotive du soulèvement du peuple et sinon du M5-RFP, le président Issa Kaou Djim a, pour sa part, demandé aux militants de ne pas dévier leur objectif, de rester avec le peuple. Il  a invité toutes les confessions religieuses à prier pour les malades et pour tous les disparus durant cette crise qui a profondément affecté notre pays. « Nous sommes  émus, mais pas perturbés », a dit Kaou Djim, sous les nombreuses acclamations des militantes et militants venus nombreux. Il a remercié tout le monde en rappelant les conditions difficiles dans lesquelles le parti est né.

Selon Issa Kaou, les membres de l’ACRT ne sont pas dans le virtuel. « Nous seront dans le changement positif pour une gouvernance vertueuse, nous serons dans la lutte contre la corruption, contre la mauvaise gouvernance », va-t-il faire savoir. Il a indiqué que les bureaux du parti seront  installés dans les prochains jours et prochains mois partout en Afrique et hors du continent.

Pour la  France, ce sera le 26 de ce mois, puis dans d’autres pays comme l’Afrique du Sud, la Côte d’Ivoire et les Etats-Unis. Selon Kaou Djim, la situation du pays est très critique. Si leur objectif est de défendre la transition, il a estimé que cela ne doit nullement occulter à ce qu’on se dise la vérité. « Nous sommes dedans par conviction », a-t-il indiqué. Et Kaou Djim d’ajouter qu’il faut que la Transition s’assume. Là, il interpelle le président de la Transition, Assimi Goïta afin qu’il s’assume en démettant  de ses fonctions le premier ministre Choguel Kokalla Maïga qui, à ses yeux, a échoué.

Le président de l’ACRT a rappelé les raisons pour lesquelles le président IBK est parti. Pour lui, l’insécurité, l’école malienne, avec l’article 39 et la mauvaise gouvernance n’ont  pas encore trouvé de solution.

Kaou Djim dira que les autorités n’ont fait que déplacer les problèmes. Par ailleurs, il a indiqué qu’on ne peut pas satisfaire l’UNTM au détriment de l’école malienne. Ainsi, le président du parti ACRT « Fasso Ka Welé »  a lancé un appel au président Assimi Goïta afin de trouver une solution à ces problèmes. « Je refuse de me coucher », a clamé le président de l’ACRT, pour indiquer que leur soutien à la transition n’est pas fait pour faire plaisir à quelqu’un. Alors, pour lui, quand on prend le pouvoir, c’est pour s’assumer. Il a fait savoir que Choguel ne peut rien apporter même s’il est un homme intelligent, une bête politique.  Mais, pour lui, s’il s’agit de diriger un Etat pour des réformes majeures, Choguel ne peut pas. Il a indiqué que le premier ministre Choguel Kokalla Maïga, durant ses trois mois de gestion, a  dit trois choses qu’il n’a pas respectées, à savoir la dissolution du CNT, l’école malienne, la tenue des élections à la date indiquée.

Alors, Kaou dira que Choguel n’est pas un bâtisseur. Dès lors, il va demander au président Assimi de renvoyer Choguel et d’aller vers de nouvelles bases pour la refondation, car ces 3 choses qui ont fait partir IBK n’ont pas encore trouvé de solution.

Pour lui, c’est le peuple qui est souverain et c’est le peuple qui doit décider des assises nationales souveraines. Cela, à partir d’un referendum qui s’impose au président, au gouvernement.

Selon Issa Kaou, les voilà dire la vérité à Assimi, parce que c’est sur cette base que l’ACRT s’est engagée. Issa Kaou Djim a fait sa savoir que leur parti a fait sa mue à partir de la base : de l’association au mouvement ; du mouvement au parti. Enfin, à l’ACRT, l’adhésion est libre et tous ceux qui ont signé n’ont pas encore quitté.

Fakara Fainké

Source : Le Républicain

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