Les présidents de l’Union des Patriotes pour le Mali (UPM) et de l’Alliance Démocratique; pour le Peuple Malien (ADEPM) ont animé une conférence de presse; le lundi 24 décembre 2018 à la Maison de la presse de Bamako. L’objectif de cette conférence était de faire sortir le Mali de ce qu’ils ont appelé la confusion politique. A cette occasion, les conférenciers ont interpelé l’opposition et la majorité afin qu’elles mettent le Mali au-dessus de tout.
Sortir de la confusion politique et faire face à la refondation du pays. Voilà la proposition des partis ADEPM et UPM face à la crise multidimensionnelle qui prévaut au Mali. C’est dans cette perspective que les présidents des deux partis ont rencontré les hommes de médias le 24 décembre 2018. Les échanges ont porté sur la révision constitutionnelle, le découpage administratif, le soutien à l’action gouvernementale. Y compris par l’opposition, bref l’engagement de tous pour la cause du Mali.
« Nous n’avons que le Mali », a laissé entendre le président de l’ADEPM, Aboubacar SidikiFomba, à l’entame de ses propos. Et M. Fomba d’ajouter que la majorité et l’opposition doivent soutenir les actions du gouvernement. Afin de travailler pour le Mali et non pour tel ou tel individu. Aux dires de sieur Fomba, la diversion politique ne peut résoudre quoi que ce soit. Mais, dit-il, force est de constater qu’on donne l’impression que le Premier ministre est en train de travailler pour son propre compte. Alors qu’il est en mission pour le Mali. Pour lui, tous les partis politiques de la majorité doivent se rallier au chef du gouvernement. Pour sortir le Mali du pétrin.
En ce qui concerne la réorganisation territoriale, Aboubacar Fomba a estimé que l’opposition des partis à ce projet est en incohérence avec leurs politiques.
« Excepté le parti SADI, il n’y a aucun acteur politique qui crie aujourd’hui qui n’a pas voté cette loi en 2012, sous ATT », a-t-il laissé entendre.
Dr Baila NIANG, pour sa part, a mis en garde les Maliens contre tout éventuel échec du régime en place. Si c’est le cas, le pays sera mis sous tutelle des Nations Unies, a-t-il prévenu.
« Nous sommes obligés d’engager un dialogue social entre nous pour sauver le Mali », a-t-il interpelé.
Avant de conclure, les conférenciers ont exprimé leur ferme décision de ne jamais soutenir l’homosexualité qui porte atteinte à nos valeurs morales et culturelles. De surcroit, ils recommandent que ce combat soit mené hors du champ politique. Ils ont par ailleurs demandé au président IBK d’ouvrir son cœur à son jeune frère Soumaïla Cissé, tout comme il lui a tendu la main, afin d’amener le bateau du Mali à bon port. Qu’ils (IBK et Soumaïla) se réfèrent à leurs aïeux qui ne se sont jamais querellés à tel point dans l’histoire du Mandé.
Source: Le Démocrate