Les responsables des neuf pays membres de l’AprocA ont organisé les 17, 18 et 19 décembre à l’hôtel Olympe; un atelier sur le bilan de production de campagne cotonnière de 2017-2018. L’occasion leur a permis d’échanger les difficultés qui menacent le secteur et de proposer d’éventuelles recommandations pour la prochaine campagne. La cérémonie était dirigée par le président de l’association, Bakary Togola. C’était en présence du président de la fédération nationale des producteurs de coton du Benin, Tamou Ganibadou; celui du Burkina Faso, Bihou Bambou et plusieurs responsables de ladite association.
En effet, les responsables de l’association ont protesté contre le détournement des intrants agricoles de coton à d’autres fins; par les producteurs. Ainsi, pour palier les difficultés liées à la disparité des prix d’achats du coton graine; ils ont plaidé pour une étude de capitalisation des différents mécanismes de fixation des prix des pays concernés. Avant de mettre l’accent sur le manque de financement de la main-d’œuvre agricole enregistré; lors de la campagne de l’année 2017-2018.
Par ailleurs, il importe de souligner la résilience des changements climatiques en zones cotonnières; sur lesquelles les acteurs ont voulu bien insisté. Pour eux, il faut, aussi, renforcer les capacités des producteurs aux techniques des mesures d’adaptation aux changements climatiques. En effet, ceci permet, selon eux, d’encourager la recherche variétale et de consolider davantage l’assurance agricole. Parlant de la baisse de fertilité des sols qui impacte le développement du secteur; les responsables de l’association des producteurs de coton Africains; trouvent nécessaire de procéder à une large diffusion des pratiques efficientes contre le fléau. Et de mettre en place, les actions concrètes pour acquérir des kits d’analyses des sols aux producteurs.
Les recommandations
En outre, les responsables ont aussi reformulé un certain nombre de recommandations; en vue d’éradiquer les difficultés. Qui menacent la survie de coton culture, issus des pays membres de l’association.
Selon eux, il faut organiser un atelier à la veille des appels d’offre des intrants (juin-juillet); afin de mieux préparer les plateformes à la négociation des prix de cession aux producteurs; d’adresser une correspondance à l’endroit des représentants des cotons pour l’identification des faitières nationales dans les processus; de renforcer la communication à travers des échanges d’informations et des données entre l’AprocA et les plateformes nationales; de lancer un appel aux Etats membres de l’association y compris des organisations faîtières sous régionales à la transformation de coton; entre autres. Avant de se féliciter pour la tenue de ces trois jours d’activités dans la compréhension et dans le respect mutuel.
Par ailleurs, le président de l’association, Bakary Togola a mis l’accent sur la baise des rendements agricoles de 2017-2018; et d’inviter les acteurs à plus d’efforts pour relever les défis afin de prévenir la campagne prochaine. Avant de remercier tous les responsables des pays membres de ladite association pour la tenue massive de cette cérémonie.
Enfin, rappelons que le Benin, le Burkina Faso, le Cameroun; la Côte-d’Ivoire, le Sénégal, le Mali, le Togo; la Guinée Conakry et Bissau sont les neuf pays membres constitutifs de l’association des producteurs coton Africains; dont la présidence est assurée par Bakary Togola de l’APECAM.
Yacouba COULIBALY
Yacoubatenimba74@gmail.com