Le Conseil de sécurité de l’ONU renouvelle les sanctions contre le Mali, un groupe d’experts en surveillant l’application

0
159

Le Conseil de sécurité des Nations Unies, réuni par vidéoconférence, a annoncé lundi sa décision de renouveler les sanctions contre le Mali pour un an, en adoptant à l’unanimité une résolution qui prolonge également les travaux du groupe d’experts créé pour se pencher sur la question.

En adoptant la résolution 2541 (2020), le Conseil a décidé de reconduire jusqu’au 31 août 2021 les mesures énoncées aux paragraphes 1 à 7 de la résolution 2374 (2017), qui comprennent l’imposition d’une interdiction de voyager et d’un gel des avoirs pour ceux qui entravent les progrès de la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation au Mali. Selon les termes de la résolution, elle a réaffirmé que ces mesures s’appliquent aux personnes et entités désignées par le Comité des sanctions créé par la résolution 2374 (2017).

Le Conseil a également décidé de proroger jusqu’au 30 septembre 2021 le mandat du groupe d’experts, ainsi que la demande adressée à la Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies au Mali (MINUSMA), énoncée au paragraphe 16 de la résolution 2374, qui l’encourageait à apporter son concours au groupe.

Le Conseil a également exprimé son intention de réexaminer le mandat du groupe d’experts et de prendre les mesures appropriées concernant sa nouvelle prorogation au plus tard le 31 août 2021.

Aux termes de la résolution, le Conseil a demandé au secrétaire général de prendre des mesures pour rétablir le groupe d’experts, en consultation avec le Comité des sanctions, et a demandé au groupe de lui présenter, après discussion avec le Comité, un rapport à mi-parcours au plus tard le 28 février 2021, un rapport final au plus tard le 15 août 2021 et des mises à jour périodiques entre ces deux dates, le cas échéant.

Les résolutions du Conseil de sécurité sont actuellement adoptées par un vote de procédure écrite dans le cadre de mesures temporaires, extraordinaires et provisoires mises en œuvre en réponse à la pandémie COVID-19, comme indiqué dans une lettre de la Chine, laquelle assurait la présidence du Conseil pour le mois de mars.

Source : Xinhua

Laisser votre commentaire