Le nom de l’ancien ministre de la Défense se trouve sur toutes les lèvres à l’école publique Diarra II de Medina-Coura et n’a cesse de résonner dans les allées et couloirs de cet établissement. Élèves et administrateurs scolaires ne jurent que par lui ces derniers temps, et pour cause. Depuis que le coup d’Etat l’a fait disparaître des radars, son absence est durement ressentie dans l’assainissement et la salubrité de l’espace scolaire.
Faute de drainage, les eaux usées et le contenu fécal des latrines commencent à déborder et rendent les toilettes inutilisables à peine l’année scolaire amorcée. Et pourtant, les dizaines de centaines d’enfants que l’établissement accueille journellement n’ont d’autre choix que de converger vers les seules et mêmes toilettes, au risque de s’exposer à un danger quasi inévitable d’infections. Il nous revient, de source bien introduite, que le traitement périodique des latrines n’était naguère assuré que grâce à la magnanimité du très généreux Général Dahirou Dembelé.
C’est à lui que revenait depuis plusieurs années de payer de sa poche les frais des camions-citernes. Et sa détention est pour le moins en passe d’engendrer une équation de santé publique sans issue pour une administration scolaire qui n’a jamais imaginé un chamboulement aussi spectaculaire.
La Rédaction
Source : Le Témoin