Le Mali après Barkhane: “La contre-révolution pourrait surgir de là où on ne l’attend pas du tout”

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CNSP
Le colonel Assimi Goïta (au centre), le 22 août 2020 lors d’une réunion avec les officiers militaires maliens et une représentation de la Cedeao, peu après le coup d’Etat du 18 août à Bamako. ANNIE RISEMBERG / AFP
Au Mali, il faut “rapidement un plan de relance économique à marche forcée piloté par l’État, afin de remettre les gens au travail et assurer les besoins alimentaires, agricoles et sanitaires, notamment en ce qui concerne la lutte contre le Covid-19”, affirme auprès de Sputnik, Édouard Bizimana, ambassadeur du Burundi à Moscou.
Après près de sept mois de bras de fer avec les autorités maliennes de transition, la France, le Canada et leurs partenaires européens, au sein de l’opération Barkhane et de la Task Force Takuba, ont annoncé officiellement le retrait de leurs forces armées du Mali, mettant ainsi fin à leur présence militaire dans le pays, laquelle a duré pas moins de neuf ans.
“Nous ne pouvons pas rester engagés militairement aux côtés d’autorités de fait dont nous ne partageons ni la stratégie ni les objectifs cachés”, et qui ont recours à “des mercenaires de la société Wagner”, a affirmé Emmanuel Macron lors d’une conférence de presse conjointement organisée avec les Présidents du Conseil européen, du Sénégal et du Ghana.
Que doit faire le gouvernement malien de transition pour remplacer le départ des forces occidentales afin de sécuriser complètement le pays? Quels sont les chantiers prioritaires auxquels doit s’attaquer le Président Assimi Goïta pour stabiliser le pays, renforcer et accélérer le processus de transition et prendre en charge rapidement les besoins urgents de la population? Dans cette optique, quels sont les partenaires qui peuvent épauler le Mali dans sa stratégie d’émancipation et de développement? Comment faire pour intégrer tous les pays de la région ayant la même vision de la situation?

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