Le ministre de la justice MALICK COULIBALY interpellé : AMADOU HAYA SANOGO et ses coaccusés entament leur 7ème année de détention provisoire

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Amadou Haya sanogo
Amadou Haya sanogo

Pour deux affaires judiciaires distinctes de présumés auteurs de perte en vie humaine, mais connexes, une poursuite unilatérale sans jugement qui frise la prise d’otage. Dernier trimestre 2013, dernier trimestre 2019, six ans révolus, Amadou Haya Sanogo et des compagnons d’infortune entament leur septième année de détention punitive, pardon provisoire.

Ils sont tous militaires et paramilitaires non actifs, bloqués dans leurs grades de 2013, sans avancement dans la hiérarchie, privés de justice équitable, de procès et surtout de liberté en violation flagrante de la loi, voire de la Constitution.

Un rappel des faits, la mutinerie à mains armées dirigée par Abidine Guindo, le lundi 30 avril 2012, sous l’instigation de politiciens véreux, ces militaires ont attaqué des positions à l’Aéroport, l’Ortm, sur les routes de Kati par le bas, le haut et à Kati.

Dans leur aventure, Ils ont tué et blessé plusieurs dizaines de civils et militaires. Malheureusement, le dossier de poursuites judiciaires à l’encontre des présumés auteurs de ces infractions est mis dans les tiroirs car Abidine et ses hommes ont été mis en liberté en septembre sous le magistère de Me Mohamed Ali Bathily, alors ministre de la Justice. Des militaires bérets rouges sont toujours absents à l’appel depuis la mutinerie du 30 avril 2012.

En fin 2013 et début 2014, c’est la chasse aux sorcières contre Amadou Haya Sanogo et certains de ses collaborateurs. Sur la base des ossements d’un charnier à Diago – qui serait la sépulture des bérets rouges disparus – imputés à x, l’accusation contre Amadou Haya Sanogo et autres a été requalifié comme présumés auteurs. Ils ont été interpelés par un juge d’instruction, placés sous mandat de dépôt

Le Dénonciateur reviendra sur les faits avec plus de détails restez abonnés

Source : Aujourd’hui

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