Prenant la parole hier lors de la 40è session de la Conférence générale de l’institution onusienne, Ibrahim Boubacar Keïta a soutenu que si l’on veut aller plus loin, il faut aller ensemble
Le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, Coordinateur de l’Union africaine pour la culture, les arts et le patrimoine, a pris part mercredi, à la 40è session de la Conférence générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) à son siège à Paris.
Dans son allocution, le chef de l’État a salué les relations entre le Mali et l’Unesco. «Vous avez choisi d’honorer le Mali, mon pays, qui a tissé avec l’Unesco des liens particulièrement féconds depuis le premier jour de son accession à la souveraineté internationale ; un pays qui a beaucoup reçu de l’Unesco mais qui lui a aussi beaucoup donné», a souligné le président de la République.
Ibrahim Boubacar Keïta a tenu à remercier également l’Unesco pour l’accueil réservé au président du Mali, choisi par ses pairs pour défendre et promouvoir les arts, la culture, le patrimoine africain. «Si l’Unesco n’existait pas, il aurait fallu la créer», a lancé le président Keïta, qui a fait un long développement sur l’importance de la culture, l’existence nécessaire, voire indispensable de l’Unesco et le multilatéralisme.
Selon le chef de l’État, la jeunesse africaine a un rôle à jouer dans le multilatéralisme en tant que dépositaire d’un capital culturel dont on n’a pas encore pris toute la mesure. «Je suis venu vous dire que cette marche vers un monde meilleur, vers plus d’humanité, nous voulons la faire avec tous les peuples car la toile dont nous rêvons sera d’autant plus belle qu’elle sera faite de fils de toutes les couleurs», a laissé entendre le président Keïta.
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Source : L’Essor
