Depuis quelques années le Mali connait une hausse des prix de plusieurs produits des besoins primaires. Les facteurs de l’insécurité, la pandémie de Covid19, l’embargo et sans oublier la guerre russo-ukrainienne qui sont venus aggraver la situation. En effet, le Mali est secoué par une double sanction imposée par la CEDEAO et L’UEMOA depuis janvier dernier. Donc les prix des denrées alimentaires de première nécessité ne font qu’escalader sur le marché. L’accès des ménages aux vivres s’est dégradé à cause de la hausse des prix et la population est à bout de souffle. Cette inflation préoccupe les maliens de jour en jour et les prix ne diminue pas.
A savoir que le prix actuel du kilo du sucre est à 600 alors que c’était à 500, le riz est soit 500f ou 450f ça dépend de la qualité, le maïs est 375f, le mil est à 500f. Le prix de la viande et l’huile fait une augmentation étonnable, la viande qui était à 2200f et 2500f est aujourd’hui à 3000f et 3500f quant au l’huile il est 1300 par litre, la farine est à 500f, et le lait est à 3000f. Sans oublier les autres condiments pour la cuisine qui ont aussi grimpé.
« Avant avec une petite somme on pouvait faire du bon repas mais depuis ces derniers mois on est obligé de se débrouiller avec le peu qu’on nous donne pour réparer » témoignage d’une femme au foyer.
A rappeler qu’avec la guerre russo-ukrainien le prix du gaz, du pétrole et du gasoil ont grimpé dans le monde entier. Ici au Mali le litre du pétrole est à 800f alors que le gasoil est devenu très rare. Encore la tonne du ciment qui était vendu à 95000f est maintenant à 130.000f CFA, voir 150.000f. Sans oublier les bétails surtout à l’approche de la fête de Tabaski.
Oumou Sissoko
Source : L’Alternance