LE SECRETAIRE GÉNÉRAL DE L’ONU, M. ANTONIO GUTERRES ETALANT SES CINQ PRIORITÉS POUR 2022: « LES COUPS D’ÉTAT MILITAIRES SONT DE RETOUR , L’IMPUNITÉ S’INSTALLE »

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Antonio Guterres
Antonio Guterres

Le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), M. António Guterres a présenté ses priorités pour l’année 2022. Il insiste sur cinq points importants, à savoir :

« La pandémie de la Covid-19, la réforme de la finance mondiale, l’urgence climatique, l’anarchie dans le cyberespace, les conflits. »

Selon le secrétaire général de l’ONU, la Covid-19 ne peut pas être utilisée comme prétexte pour porter atteinte aux droits de l’homme, réduire l’espace civique et étouffer la liberté de la presse. Pour lui, il faut passer en mode d’urgence dans la bataille contre cette maladie. M. Guterres a invité les uns et les autres à lutter contre le fléau de la désinformation sur les vaccins. Il estime que le système financier mondial est moralement en faillite. Pour lui, cela favorise les riches et punit les pauvres. À ses dires, de nombreux pays à revenu intermédiaire ne sont pas éligibles à l’allégement de la dette malgré la montée de la pauvreté et l’impact croissant de la crise climatique. Selon le secrétaire général de l’ONU, il faut réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre de 45 % d’ici à 2030. Pour lui, si l’on s’en tient aux engagements actuels, ces émissions devraient au contraire augmenter de près de 14 % au cours de cette décennie. M. Guterres trouve que c’est une catastrophe.

Parlant du Cyberespace, le Secrétaire Général de l’ONU a précisé que  la technologie ne devrait pas nous utiliser. Il pense que si les opportunités sont bien gérées, elles sont extraordinaires. M. Guterres a beaucoup insisté sur l’utilisation d’une connexion internet sûre et sécurisée. Il trouve que  le chaos numérique croissant profite aux forces les plus destructrices. Le Secrétaire Général de l’ONU a touché du doigt le besoin de cadres réglementaires solides pour changer ce modèle économique. En vue de trouver une solution aux différentes préoccupations concernant le Cyberespace, le (…)

TOUGOUNA A. TRAORE

Source: NOUVEL HORIZON

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