Dans une correspondance adressée à ses militants, le 11 avril dernier, les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016, fustige la démarche solitaire du gouvernement concernant les cours à distance initiés par le ministère de l’éducation nationale , de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
« Nous informons l’ensemble des militantes et militants que nous avons été conviés à une réunion sur les cours à distance au ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique le lundi 6 avril 2020. Après avoir analysé les informations données, les syndicats de l’éducation sans être contre la méthode, s’opposent à cette initiative et s’interrogent sur son efficacité à l’heure actuelle», explique les enseignants grévistes.
Ils précisent, dans leur lettre, qu’ils n’ont nullement été associés à ce projet et que les conditions nécessaires à l’exécution de ces cours ne sont pas réunies. Pour, les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016, les comités pédagogiques dont on parle aujourd’hui ont toujours été la priorité des enseignants sans que le gouvernement y attache aucun intérêt.
« L’école ne saurait être discriminatoire, l’égalité de chance de tous les enfants du pays à l’éducation est un droit : le projet en cours n’est destiné qu’aux enfants de quelques privilégiés», s’indignent les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 qui refusent d’être « mêler d’un projet mort-né, d’une aventure sans issue, d’une supercherie visant à tromper l’opinion publique nationale et internationale. » Ils ont appelé leurs militants à s’abstenir de toute participation à cette activité pédagogique.
Source : Lerepublicainmali