Les syndicats de l’éducation nationale repoussent l’invitation du gouvernement

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Boubou Cissé et les syndicats des Enseignants
Boubou Cissé et les syndicats des Enseignants

Dans une lettre en date du vendredi 10 mai 2019, les syndicats ont décliné une invitation de l’Etat. Ce refus est loin d’être un manque de respect envers le gouvernement. Selon les syndicats, ces multiples dialogues sont dilatoires.

Ils affirment que leur préoccupation aujourd’hui est la résolution de leurs points de revendications fondamentalement ceux qui font l’objet de débat. Cependant, ils sont disposés à œuvrer pour un apaisement du climat scolaire, une fois la mise en place de ces différents points. Sans cela, la grève continuera son cours.

Tioulenta chez les enseignants

Ce vendredi 10 mai 2019, le nouveau ministre de l’Education, Dr. Témoré Tioulenta a rendu visite aux syndicats de l’éducation nationale.

L’objectif principal de cette visite de courtoisie se situait dans le cadre d’une présentation entre le ministre et les syndicats. Au cours de ces prises de contact, le ministre de l’Education docteur Témoré Tioulenta a beaucoup sollicité le soutien et l’accompagnement de tous les syndicats dans les nouvelles tâches qui l’attendent. Selon les syndicats, ils sont tous au service du Mal, ils lui promettent de l’accompagner tant qu’il sera possible.

Sans toucher au sujet de la crise de l’école ces présentations ont pris fin.

 Les solutions pour gérer la crise de l’école malienne

Le chef du gouvernement docteur Boubou Cissé a présidé une rencontre de haut niveau sur la gestion de la crise de l’école malienne, le samedi 11 mai 2019, à la Primature.

Sans la participation des syndicats de l’éducation, cette rencontre a eu lieu autour des problématiques auxquels l’école malienne est confrontée aujourd’hui. L’objectif était de trouver ensemble des solutions pertinentes pour sauver l’école malienne. Dans ses propos d’ouverture des travaux, le Premier ministre, docteur Boubou Cissé affirment que “Chacun ici sait que ce qui est important ce n’est pas de sauver l’année scolaire, mais bien de sauver l’école malienne. Mais il est difficile de sauver l’école malienne s’il n’y a pas d’école. Donc il est important de permettre à nos enfants de reprendre le chemin de l’école pour que la discussion sur l’impulsion du système éducatif et le sauvetage de l’école malienne s’articulent sur le réel”. Pendant cette rencontre le Chef du gouvernement a décidé de mettre en place une commission de l’école pour la résolution de la crise surtout les points de revendications qui font du blocage.

Rassemblées par

Fatoumata Kané

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