Les transporteurs terrestres et fluviaux en grève les 12, 13 et 14 février

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Une vue du présidium
Une vue du présidium

La Confédération Générale des Transporteurs Terrestres  et Fluviaux du Mali (CGTTFM) ; a tenu hier 7 février 2019 au CNPM une assemblée extraordinaire. La situation des transports terrestres et fluviaux était au menu. A l’ouverture des travaux, le vice-président de la Confédération, M. Malick Boubou Diallo, a informé l’assistance du dépôt d’un préavis de grève pour ces 12, 13 et 14 février.

Selon lui, ce préavis est lié aux multiples difficultés du secteur. Les points de réclamations sont, à ses dires, au nombre de sept. Il s’agit de l’arrêt systématique du contrôle routier intempestif à Bamako et l’application de l’arrêté interministériel n°02-0712/MICT/MPSC/ MEF/MEATEU/MATCL/SG. Ces textes déterminent les modalités pratiques de l’implantation et du fonctionnement des postes de contrôle, des carrefours de circulation et de fluidité dans les périmètres urbains.

Il y a aussi la mise en application effective de l’arrêté interministériel; n°1529/MT-MSPC-MEF-MC-MAT du 29 mai 2017; fixant le nombre et le lieu de l’implantation des postes de contrôle sur l’ensemble du territoire national. Les transporteurs de la CGTTFM demandent l’application des dispositions du règlement n°14, de la Directive n°08/2005/CM/UEMOA;  relative à la réduction des points de contrôles sur les axes routiers inter-états de l’UEMOA et des textes nationaux subséquents. Ceux relatifs à la fluidité du trafic, aux postes des contrôles routiers, aux modalités de contrôles et à la charge de l’essieu. Ils exigent aussi l’observation stricte par les autorités des rôles dévolus aux organisations patronales des transporteurs et aux établissements publics et professionnels dans les domaines de la gestion fret.

Arrêt systématique des contrôles des pirogues et des perceptions de faux frais

En outre, la CGTTFM exige l’arrêt systématique des contrôles des pirogues et des perceptions de faux frais sur le tronçon fluvial Gao-Diré-Mopti et la sécurisation de la navigation fluviale sur cet itinéraire. Il y a également l’application stricte du barème de pénalités tel que définis par l’arrêté interministériel n°2797/MICT-MEF-MJ-MJPC-SG. Cela fixant les taux des amendes forfaitaires en matière de circulation routière et le décret n°06-415/P-RM du 27 septembre 2006 portant modification du décret n°99-6134/P-RM du 26 mai 1999 fixant les conditions de l’usage des voies ouvertes à la circulation publique et de la mise en circulation. Enfin, ils exigent la mise en place d’un cadre de concertation entre les organisations patronales et les organismes publics. Cela pour l’amélioration et l’évaluation des mesures convenues pour l’émergence du secteur des transporteurs pour l’intérêt de l’économie nationale.

Dieudonné Tembely

 

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