Par-delà le triumvirat du Dialogue politique, le processus de stabilisation du Centre s’annonce tout aussi inclusif si l’on doit en juger par les actions de coulisses du Haut représentant du chef de l’Etat.
En effet, les hautes autorités maliennes ne s’interdisent plus d’inclure les chefs terroristes dans leurs démarches de stabilisation du pays, dans le cadre de laquelle le chef de l’Etat a multiplié les dispositifs. Il nous revient, de source bien introduite, que le Professeur Dioncounda Traoré est très avancé dans l’établissement d’un pont entre Iyad Ag Ghali et Bamako.
Les premiers contacts, à en croire la même source, est passé par l’ancien député de Bourem Ibrahim Ag Assalek, qui aurait multiplié les aller et retours, ces deniers temps, entre Teghar-Teghar et la capitale malienne. Reste à savoir si l’intercesseur réussira là où d’autres tentatives ont échoué à briser la solide glace érigée sur l’incompatibilité entre principes républicains et confessionnels.
Le tabou du dialogue avec les islamistes est en revanche brisé par ce début de dédiabolisation. En dépit des restrictions imposées par les résolutions de l’ONU sur la crise malienne et auxquelles se soustraient les États-Unis par exemple dans la gestion de l’équation d’organisations de même acabit comme les Talibans.
La Rédaction
Source : Le Témoin