L' »homme-arbre » va devoir être réopéré au Bangladesh

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Un Bangladais surnommé « l’homme-arbre » pour ses verrues impressionnantes à l’allure d’écorce, dont il a été plusieurs fois déclaré guéri, est de retour à l’hôpital et devra subir de nouvelles opérations, a indiqué mardi son équipe soignante.

Atteint d’une maladie rare qui lui déforme les mains, ce jeune tireur de rickshaw enchaîne les rechutes depuis une première opération il y a deux ans.

Abul Bajandar, 28 ans, souffre d’épidermodysplasie verruciforme, une maladie génétique rarissime. Le cas de cet ancien tireur de rickshaw avait fait le tour du monde lors de sa première admission à l’hôpital au Bangladesh en 2016.

Déclaré à l’époque guéri par ses médecins d’un hôpital universitaire de la capitale Dacca, il a fait depuis plusieurs rechutes et subi au total 25 opérations chirurgicales.

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Les verrues ont même poussé à de nouveaux endroits de mes pieds et mes mains

Abul Bajandar

« Sa condition s’est détériorée et je pense que de nouvelles opérations seront nécessaires », a déclaré Samanta Lal Sen, chirurgien plastique en chef de l’établissement. D’un gris verdâtre, les excroissances lui déforment notamment les mains et l’empêchent de s’en servir. Abul Bajandar n’a pas pu travailler depuis des années et il est soigné gratuitement.

Aujourd’hui, « les verrues ont même poussé à de nouveaux endroits de mes pieds et mes mains (…) J’espère que les docteurs pourront me guérir complètement cette fois-ci », a-t-il déclaré à l’AFP.

 

Abul Bajandar, dubbed as Bangladeshi tree man, shows his hands at Dhaka hospital on January 21, 2019, as bark-like growths on his hand keep increasing. – A Bangladeshi father dubbed « Tree Man » for the bark-like growths on his body returned to hospital on January 20 after his condition worsened, he told AFP. (Photo by STR / AFP) epa05138122 Abul Bajandar, a patient diagnosed with epidermodysplasia verruciformis, a rare skin disease, awaits treatment at the Dhaka Medical College, in Dhaka, Bangladesh, 01 February 2016. Bajandar has been suffering bark-like warts on his hands and feet since four years. The man together with his wife and one daughter live in the southern district of Khuna. EPA/ABIR ABDULLAH

« J’ai reçu de l’amour de mes compatriotes et de notre Première ministre. Je crois fermement qu’un jour je pourrai vivre comme un homme normal», a-t-il ajouté. Cet hôpital de Dacca avait également traité en 2017 une jeune fille bangladaise souffrant de la même condition. Si ses excroissances avaient toutes été ôtées dans un premier temps, elles sont revenues en plus grand nombre par la suite. Sa famille a mis fin au traitement et l’a ramenée depuis dans son village.

Source: 7sur7.be

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