Dans l’un des plus grand centre hospitalier du pays, qui est paradoxalement un environnement mal propre, mal saint et inhumain, certains de nos braves médecins et autres se battent matin, midi et soir pour sauver de vie. Les poubelles ouvertes juste derrière les chambres des malades. Les toilettes en état de putréfaction….. Le tableau est très peu luisant.
Les patients et accompagnateurs sont exposés à toutes sortes de maladies infectieuses dues à l’insalubrité. Ce n’est plus un secret pour personne, le problème de l’insalubrité n’est plus uniquement dans les rues, mais malheureusement a réussi à s’introduire au sein de nos services de santé, réputé être des lieux qui apportent la guérison. Cela est d’autant plus grave quand il s’agit d’établissement de santé comme le CHU du Point G. Pourtant le personnel médical reste conscient du fait que les infections nosocomiales sont la cause incontestable du manque d’hygiène. Des odeurs nauséabondes, des couloirs et des chambres infectées, les toilettes impraticable. Des femmes de ménage qui traînent partout à longueur de journée, mais qui, en réalité, ne font rien. tel est le constat fait que votre humble serviteur a fait ce weekend lors d’une visite à une malade. L’hygiène est inexistante, les déchets sont jetés n’importe comment, les bagues d’ordure ne sont pas déchargées à temps. L’hôpital est devenu le nid des maladies infectieuses. La saleté est un moyen pour les infections de se renforcer et se manifester. Le point G est devenu un lieu de crainte pour les malades et leurs accompagnateurs au risque d’attraper d’autres maladies qui ne sont pas la cause de leur consultation ou admission.
Il suffit d’un nettoyage quotidien et bien fait pour que les sanitaires ne donnent envie de fuir au plus vite. Aujourd’hui en se rendant dans au point G, il faut bien se préparer à assister à des scènes qui peuvent choquer ou heurter.
L’hygiène de nos structures sanitaires doit être une affaire de toutes et tous. En plus du manque d’hygiène, les malades et leurs accompagnateurs regrettent également les tracasseries liées au traitement comme le peu de courtoisie et l’escroquerie de certains agents. En fin, ils sont nombreux les malades qui dénoncent leur mauvaise prise ne charge au centre hospitalo-universitaire même dans les cas d’urgence. Pour eux, cela est dû à la négligence et souvent à la mauvaise formation des agents.
Malgré la dénonciation, certains comportements persistent au grand dam du Directeur Général de cet établissement hospitalier centenaire.
Mahamadou YATTARA
Source : Inf@sept