Loi électorale : L’arbitrage du Président Assimi attendu !

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Assimi Goita, le président de la transition
Assimi Goita, le président de la transition

Le Conseil national de transition(CNT) a retravaillé le projet de loi portant loi électorale proposé par le gouvernement. Il a été adopté après plus de 92 amendements. Les proches du Premier ministre Choguel K. Maiga, des membres du M5-RFP dénoncent une trahison des membres du CNT et invitent le Président Assimi Goita à ne pas promulguer cette loi.

Adoptée après plus de 92 amendements par le Conseil national de transition, la nouvelle loi électorale est loin de celle proposée par le gouvernement. Y égard au processus de proposition des membres de l’Autorité indépendante de gestion des élections (AIGE), organe qui aura la charge de gérer les prochaines élections au Mali. Il ressort que contrairement à la proposition initiale faite par le gouvernement, le CNT a fixé les membres de l’AIGE à 15 au lieu de 7. Si le gouvernement avait donné au Premier ministre la latitude de designer jusqu’à 4 membres, le CNT lui en a accordé que 1. Une situation, qui visiblement n’a pas été du goût du gouvernement et des soutiens du Premier ministre Choguel Maiga. Le M5 RFP dont il est le président du Comité stratégique, à travers un communiqué rendu public, a invité le président de la Transition à ne pas promulguer cette loi électorale adoptée par les membres du CNT.

Jugée conforme aux aspirations du peuple malien et représentative, la nouvelle loi électorale adoptée a été saluée par des formations politiques qui la trouvent acceptable. Le Parti africain pour la solidarité et la justice (ADEMA-PASJ), le Parti Yemen Le Changement et bien d’autres ont exprimé leur adhésion à ce projet de loi électorale adoptée.

Adoptée à un moment de forte tension au sein de la classe politique, pour certains observateurs, cette loi électorale est un mal nécessaire, en ce sens qu’elle permettra au gouvernement de se défendre devant la CEDEAO, qui n’aura plus la non-adoption de cette loi comme prétexte de maintien des sanctions économiques et financières.

Jour de son adoption, vendredi dernier à nos jours, le débat reste tendu entre le CNT et le gouvernement dont les responsables se regardent en chien de faïence. En attendant l’arbitrage du Président Assimi.

OAM

Source : Le Soft 

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