Lorsque les femmes participent au processus de paix, c’est toute la société qui en bénéficie

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L’unité Genre, la section Médiation, la division des Affaires Civiles et celle des Affaires Politiques de la MINUSMA, en collaboration avec ONU Femmes, ont soutenu l’Atelier national de réflexion sur la participation des femmes dans la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali.

C’était les 22 et 23 janvier derniers au Centre International de Conférence de Bamako. Ce dialogue entre les femmes du Mali et les parties signataires a été organisé par le Ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille et le Ministère de la Cohésion sociale et de la Réconciliation nationale.

Pour les 200 participant(e)s venus de dix régions du Mali et du district de Bamako, l’atelier a contribué à une meilleure compréhension de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation. Les représentants des parties signataires de l’Accord et les femmes des organisations de la société civile ont discuté des thèmes politiques et institutionnels de l’Accord, ainsi que de la défense et de la sécurité, du développement économique, social et culturel, de la réconciliation, de la justice et des questions humanitaires. Les participants ont défini les modalités de l’inclusion effective des femmes dans les mécanismes de mise en œuvre de l’Accord et de la création d’un observatoire des femmes.

Les organisations internationales de médiation, les pays membres du Conseil de sécurité et les partenaires techniques et financiers ont participé aux cérémonies d’ouverture et de clôture. Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies au Mali (RSSG) Mahamat Saleh Annadif, le ministre de la Promotion de la Femme, Diakité Aïssata Traoré et Lassine Bouaré, le ministre de la Cohésion sociale et de la Réconciliation nationale, ont tous salué les efforts des participants pour promouvoir une appropriation nationale de l’Accord de paix et sa mise en œuvre effective. Les femmes maliennes ont formulé leurs recommandations par le biais de groupes de travail thématiques. Ces recommandations ont porté sur la représentation substantielle des femmes dans les organes nationaux de décision et de gouvernance, la participation effective des femmes aux mécanismes de mise en œuvre de l’accord de paix et la représentation des femmes dans la décentralisation et le développement local.

« Lorsque les femmes participent au processus de paix, c’est toute la société qui en bénéficie, » a mentionné le ministre Bouaré. Le RSSG Annadif a rappelé le ferme engagement de la MINUSMA à poursuivre son soutien aux autorités maliennes dans la recherche des solutions pour la paix et la réconciliation au Mali et notamment la participation effective des femmes aux mécanismes de suivi et de mise en œuvre de l’Accord. « Malgré nos efforts, les femmes maliennes restent sous-représentées dans les mécanismes officiels de mise en œuvre de l’Accord de Paix. Il est donc nécessaire de débloquer les structures qui les empêchent de participer, » a-t-il déclaré.

Pendant la séance de clôture des travaux, présidée par Mbaranga Gasarabwe, la Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général de l’ONU au Mali, Fatima Maiga, l’une des femmes leaders a ajouté : « les femmes vivent les conséquences de la violence et de l’insécurité journalièrement, il est donc temps de les inclure véritablement dans le processus de paix ». La Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général des Nations Unies en charge du pilier politique de la MINUSMA, Joanne Adamson a remarqué que la tenue de cet atelier de haut niveau est une illustration de la volonté politique des autorités maliennes pour l’inclusion des femmes dans les mécanismes de suivi et de mise en œuvre de l’Accord.

Minusma

Source : Maliweb

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