Mardi dernier, la question était au centre des débats au conseil de cabinet à la primature. Il s’agit de l’examen d’un projet de loi d’orientation, de programmation et de développement du secteur de la justice, porté par le ministère de la justice, garde des sceaux.
Loin d’une action spontanée, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Malick Coulibaly, a noté que tout est parti lors de la rentrée des cours et tribunaux, en 2018. Selon lui, à cette occasion, le Président de la République a instruit le gouvernement d’élaborer et de faire adopter une loi d’orientation, de programmation et de développement du secteur de la justice. A en croire le Garde des Sceaux, ce projet traduit la vision du chef de l’Etat qui souhaite une justice à hauteur de mission. Malick Coulibaly a fait savoir que cela suppose des moyens humains, financiers et matériels nécessaires. Il a ensuite souligné que cette loi de programmation qui s’inscrit parfaitement dans cette logique participative prévoit des activités sur 5 ans, allant de 2020 à 2024.
Le ministre de la Justice a indiqué que le coût total de la loi est de 190 milliards de francs CFA. Selon lui, il s’agit surtout de doter la justice de capacités véritables pour mener effacement la lutte contre la corruption. En rapport avec les dossiers brûlants de l’heure, il a soutenu que la lutte contre la corruption est une constance et constitue une activité normale de la justice. Le ministre de la Justice a indiqué que cette mission doit s’acquitter avec toute la rigueur qu’il faut tout commeavec objectivité. A l’entendre, ce combat continuera sous l’impulsion du chef de l’Etat pour prouver que le slogan selon lequel « nul n’est au-dessus des lois », n’était pas creux.
Jean Goïta
Source : La Lettre du Peuple