Lutte contre la corruption et la délinquance financière : L’OCLEI fait recouvrer des milliards F CFA

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Moumouni Guindo (costume noir) président de l'OCLEI
Moumouni Guindo (costume noir) président de l'OCLEI

L’intense activité de l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite (OCLEI) permet à l’Etat de recouvrer plusieurs milliards de nos francs, fruit de nombreuses indélicatesses de certains agents publics. C’est ce que révèlent des sources bien introduites dans le milieu des structures de contrôle des finances publiques de l’Etat.

 Au moment où l’équipe de l’OCLEI, avec à sa tête le haut magistrat Moumouni Guindo, s’active au four et au moulin pour publier, dans les prochaines mois, son rapport 2021, des confidences émanant des hautes autorités font état d’un satisfécit total du bilan de cette structure phare de traque de la corruption et de l’enrichissement indu. Lesquelles confidences sont confirmées par des experts des finances publiques et des structures de contrôle de l’Etat et par des experts internationaux. « L’activité de l’OCLEI est admirable et nous nous inspirons de ses performance », a récemment confié en marge d’un colloque international sur la corruption, des auditeurs financiers du Togo (membre du HAPLUCIA : Haute Autorité de prévention et de lutte contre la corruption et infractions assimilées). Même son de cloche chez des experts burkinabé de l’Autorité supérieure de Contrôle d’Etat et de Lutte contre la Corruption (ASCE-LC). Ce satisfecit est confirmé par des experts nationaux, dont des comptables et hauts des structures de contrôle de l’Etat malien. Ils assurent que grâce aux actions de l’OCLEI, une partie non négligeable des deniers publics détournés sont récupérés, soit plusieurs milliards F CFA recouvrés.

Comme, on le voit, sans nécessairement faire le gendarme contre la cupidité maladive, qui envahit des agents publics, l’Office de lutte contre l’enrichissement illicite travaille méticuleusement, sans bruit, pour traquer les présumés auteurs d’indélicatesses par rapport aux biens publics.

Rappelons que c’est l’ordonnance n°2015-032/P-RM du 23 septembre 2015 portant création de l’Office central de Lutte contre l’Enrichissement illicite (OCLEI), qui lui sert de fondement juridique. Ce texte et son décret d’application exigent à l’OCLEI de produire, chaque année, un rapport d’activités et un rapport d’évaluation des activités liées à la prévention et à la répression de l’enrichissement illicite au Mali. Ces rapports sont adressés au président de la République. Actuellement, l’OCLEI prépare activement la publication de son rapport pour l’année 2021. Celui-ci, selon certaines indiscrétions, doit mettre en lumière certains cas d’enrichissement illicite concernant de hauts cadres de l’Etat, dont des ministres et des élus.

En définitive, malgré l’adversité et les incompréhensions qu’il endure avec abnégation, l’équipe dynamique de Dr Moumouni Guindo travaille d’arrache-pied pour freiner sensiblement la tendance à l’avidité au détriment des ressources publiques.

Nous y reviendrons.

Bruno D SEGBEDJI

Source : Mali Horizon

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