Lutte contre la corruption : plus de 4 milliards versés au Trésor public

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Mahamadou Kassogue
Mahamadou Kassogue

En fin de semaine passée, le ministre de la Justice a fait le point sur les résultats de la lutte engagée contre la corruption. Aux dires de Mahamoudou Kassogué, sur la période 2018-2021, le nombre total de dossiers ouverts est de 1462. Sur ces 1462 dossiers, il y a 690 qui sont clôturés et transmis, 275 ont été totalement jugés. Sur les montants en cause s’élevant à 126 119 983 938 F CFA, la sommes de 4 241 661 863 F CFA a été versée au Trésor public, au titre des remboursements. Les cautions qui ont été versées pour la remise en liberté et autres sont de l’ordre de 15 372 827 410 F CFA et les remboursements qui sont effectués, rien que pour la session d’assises de décembre 2021, est de 1 577 154 907 F CFA, ajoute l’ancien patron du Pôle économique et financier. Aussi, a-t-il fait savoir, des amendes ont été prononcées au cours de cette session pour 639 000 040 F CFA, des dommages et intérêts pour 250 000 100 F CFA, et les condamnations effectuées dont les montants n’ont pas encore été recouvrés sont de l’ordre de 86 873 496 505 F CFA.

ESO, le démenti !

Face à une rumeur de lancement de concours d’entrée à l’Ecole des Sous-officiers d’Active (ESO) qui prenait de l’ampleur, l’Etat-major général des Armées est sorti de son mutisme pour rétablir la vérité. Dans un communiqué rendu public le 28 avril, l’Etat-major général des Armées a apporté un démenti formel à l’appartenance du « faux communiqué » à la direction des Écoles militaires « qui n’a, pour l’instant et en aucun moment, lancé l’ouverture du concours susmentionné ».  « Ce communiqué relève du Fake et dépourvu de toute réalité. L’Etat-major général des Armées rassure qu’un communiqué officiel sera publié par la Dirpa dès que les dispositions seront prises à cet effet », a-t-il précisé.

Le coton malien passe par la Guinée aussi

Alors que le Mali est sous embargo depuis plusieurs mois. Une sanction illégale et inhumaine selon les autorités de la Transition, celles-ci ne manquent pas de plan B pour contourner les sanctions de la Cedeao qui enclavent davantage le Mali. Ainsi, dans son plan de riposte, le gouvernement s’est tourné vers des pays sensibles à sa difficile situation et ceux ne faisant pas partie de l’organisation sous-régionale. Après la Mauritanie, l’axe Bamako-Conakry est désormais la nouvelle coqueluche pour l’approvisionnement du pays et l’écoulement de ses produits. Sur ce nouveau débouché, le Mali fait désormais passer son coton. Après l’expérience de Nouakchott, le cap est mis sur Conakry. C’est ainsi que le premier convoi, composé de plusieurs gros porteurs maliens, a franchi le vendredi 6 mai 2022 le poste de Kouremalé, ville frontalière avec la Guinée pour le Port Autonome de Conakry.

KOULOUBA :

Balai diplomatique dans les deux sens

La semaine passée a été marquée par un vaste mouvement de diplomates au Mali. Dans les deux sens, des ambassadeurs qui partent et d’autres qui viennent en mission. Le flux a commencé par la mise en route de trois diplomates maliens par le Chef de l’Etat. Il s’agit d’Ibrahim Diallo, le nouvel ambassadeur désigné du Mali en République du Brésil, de Boubacar Gouro Diall, pour le Royaume d’Arabie Saoudite et de Sékou Berthé, nouvel ambassadeur malien à Washington.  Dans l’autre sens, Assimi Goïta, a reçu les lettres de créances de trois nouveaux diplomates que sont : Driss Isbayene, Tarek Abdelhamid Noureldin et Hideki Uezono respectivement ambassadeurs accrédités du Maroc, de l’Égypte et du Japon auprès de la République du Mali.

Source : Mali Tribune

 

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