Au Mali, les mesures préventives contre la pandémie du coronavirus n’épargnent aucun secteur. Chez les travailleuses du sexe, des mesures sont aussi prises pour barrer la voie à la pandémie.
Elles sont nombreuses les prostituées qui avouent être lésées par le couvre-feu. Maligo actu qui leur a tendu le micro a joué des coudes et des mains pour enfin en avoir une qui a accepté de se confier par rapport au couvre-feu décrété.
Cependant, elle ne veut être ni identifiée encore moins que l’on révèle son lieu de travail. Appelons la Fifi Jolie. Belle, longiligne et charmeuse, F n’a pas hésité à user de ses atouts pour faire tomber nos services dans sa lucarne, mais nous avons décliné l’offre tout en mettant en exergue notre professionnalisme.
Fifi Jolie se dit bouleversée par le Coronavirus qui a brisé son élan car son chiffre d’affaire est tombé au bas de l’échelle. Interpellée sur le travail nocturne auquel elle s’adonnait, elle indique que ce n’est plus possible à cause du couvre-feu.
Qu’en conséquence, elles ont choisi de travailler le jour et de dormir la nuit. Mais le hic, selon elle, c’est que la plupart des hommes les sollicitent la nuit car c’est des responsables ou des mariés qui prétextent du retard en réunion de bureau.
Mais s’il s’agit du jour, ces messieurs préfèrent régler d’autres topos. Seulement avant de la quitter, Fifi Jolie n’a pas hésité une énième fois de solliciter nos services pour toucher les premiers billets de sa matinale, mais le chauffeur de Maligo actu avait déjà tourné la clef de contact du véhicule. Et nous l’avons quitté tout en sachant qu’en temps normal, elle doit pouvoir se faire beaucoup de fric. Folle beauté.
LYNX
Source: Maligo actu