Le ministre malien de la Santé et des Affaires sociales était l’invité de France 24, le mardi 26 mai 2020. À cette occasion, Michel Hamala Sidibé n’a pas exclu la possibilité pour le Mali de faire recours au remède malgache.
Après la problématique autour du discours catastrophiste du directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), une autre position commence à faire écho. De plus en plus de pays, y compris le Mali, s’allient derrièrele remède malgache contre le coronavirus.C’est ce que nous avions suggéré dans une de nos publications quelques jours après le lancement officiel de ce produit par le président malgache.
« Aujourd’hui s’il existe une plante qui nous aide à atténuer l’impact de cette épidémie, il faut l’expérimenter », suggère Michel Hamala Sidibé, ministre malien de la Santé et des Affaires sociales sur les antennes de France 24. À l’en croire, si nous n’avons pas de vaccin contre le coronavirus, ce qui nous tombe sous les mains, nous devons l’expérimenter.
Selon le ministre malien de la Santé, ce qui peut s’avérer être un danger dans ce contexte de pandémie, c’est le rejet de la médecine traditionnelle. Il estime que cette médecine traditionnelle et cette pharmacopée africaine ont été jusqu’ici sous-exploitées.
Au sujet du remède malgache, Michel Sidibé indique qu’en coordination avec les scientifiques ainsi que la pharmacopée malienne, le Mali va évaluer la possibilité de faire recours au covid-organics.
« La science est empirique au départ ensuite expérimental. Il faut aller avec les éléments qui existent pour ensuite les exposer à l’expérimentation », explique l’ex-directeur général de l’ONUSida.
Se prévalant de ses expériences d’homme de la santé, le ministre Hamala explique que 80 à 85 % des ingrédients actifs pour produire des médicaments viennent de la Chine. La plupart de ces ingrédients viennent pourtant de la pharmacopée chinoise, a-t-il souligné. À l’en croire, il ne convient pas d’ignorer cet aspect.
Le ministre Hamala finit par appeler à une véritable coopération autour de cette maladie. À ses dires, il importe de nos jours que le monde travaille ensemble afin d’explorer tous les espaces afin de trouver un remède rapide contre cette pandémie.
Fousseni Togola
Source : Le Pays