Ba Ag Moussa, un cadre opérationnel jihadiste de tout premier plan lié à al-Qaïda, et dont le nom était associé ces dernières années à de nombreuses attaques au Mali a été tué mardi dernier dans la région de Ménaka par la force Française.
Deux jours, après, cette même Force a neutralisé une trentaine d’autres terroristes dans la région de Mopti.
L’opération menée par la force Barkhane remonte à mardi 10 novembre en fin de journée, indique un communiqué de la France. L’armée française a « neutralisé » Ba Ag Moussa, également appelé Ba Moussa Diarra, et décrit comme le « chef militaire » du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) et « l’un des principaux adjoint de son chef Iyad Ag Ghali ».
Florence Parly ministre française de la Défense a salué une opération engageante « d’importants moyens de renseignement ainsi qu’un dispositif d’interception composé d’hélicoptères et de troupes au sol ».
Son nom (Ba Ag Moussa) était associé ces dernières années à de nombreuses attaques contre les forces maliennes et internationales. Il était donc considéré comme un des principaux chef jihadistes au Mali selon le communiqué, qui précise qu’il était notamment chargé des nouvelles recrues.
Ancien colonel de l’armée malienne et figure de la cause indépendantiste touareg, « Bamoussa » avait fini par rejoindre en 2012 les rangs d’Ansar Dine puis du GSIM, liés à al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Aussi, deux jours après la mort de Bah Ag, Moussa une trentaine de djihadistes ont été tués par l’armée française, à Niaki dans la région de Mopti, a annoncé, vendredi 13 novembre, l’état-major des armées françaises.
« Une trentaine de membres d’un GAT [groupe armé terroriste] appartenant au RVIM [Rassemblement pour la victoire de l’islam et des musulmans, aussi appelé GSIM] ont été neutralisés » lors d’une opération aérienne et héliportée de la force « Barkhane », a déclaré le porte-parole de l’état-major, le colonel Frédéric Barbry.
Ils ont été tués dans une opération associant avions de chasse Mirage 2000, hélicoptères de combat et commandos héliportés qui ont mené combat au sol pendant une heure.
Une vingtaine de motos et de l’armement ont été également saisis et détruits.
Des frappes qui confirment que l’option militaire demeure privilégiée par la France, qui avait déjà revendiqué ces derniers temps la « neutralisation » d’une centaine de djihadistes.
Source : Le 26 Mars