Maintien des sanctions de la CEDEAO : Des mouvements réclament le retrait du Mali de l’organisation sous-régionale

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Les manifestants
Les manifestants (image d'archive)

Les après-midi vendredi à Bamako sont désormais sont des jours d’organisation des meetings à Bamako. Il en est ainsi du meeting organisé ce vendredi 1er avril 2022, au Boulevard de l’indépendance, par des mouvements, sous la houlette du Collectif pour la défense des militaires (CDM),. Un meeting qui a tenu toutes ses promesses, vu la mobilisation de grande envergure qui était au rendez-vous.

Après l’exécution de l’Hymne national du Mali, place aux interventions programmées pour la circonstance. La plupart de celles-ci ont salué la bonne trajectoire sur laquelle évolue la transition. A savoir donner à notre pays la plénitude de sa souveraineté. De même, les intervenants ont salué le courage et surtout la résistance des jeunes colonels, face au diktat de la CEDEAO, qui est en train de faire le jeu de la France.

Ces différentes interventions ont été suivies par une déclaration contenant des doléances et des  recommandations des mouvements.

S’agissant des doléances, elles ont trait à la déclaration d’un officier du service de renseignement français qui a dévoilé au grand jour la volonté des autorités françaises,  à  travers le Président français Emmanuel Macron, d’éliminer les autorités de la transition et de procéder à la destruction des postes de commandement de l’armée malienne. Les mouvements ont également dénoncé l’attitude affichée  par le président français Emmanuel Macron, suite à la suspension par les autorités de la transition du Mali des médias de propagande français « France 24 » et «  RFI », invitant le président en exercice de la CEDEAO à durcir les sanctions contre le Mali.

Côté recommandations : les mouvements demandent entre autres : l’arrêt immédiat des missions de la CEDEAO dans notre pays ; le retrait pur et simple du Mali de la CEDEAO ; la création d’une monnaie nationale, symbole de souveraineté ; la fermeture puis la nationalisation de toutes les entreprises et sociétés françaises au Mali ;  le non-renouvellement, sous aucun prétexte, du mandat de la MINUSMA ; la révision intelligente de l’Accord d’Alger. Les  mouvements ont, aussi,  réaffirmé leur soutien indéfectible aux recommandations des Assises nationales de la refondation en ce qui concerne la durée de la transition. Ils  proposent une plafond de cinq (5) ans pour la fin de la transition en cours.

Cette lecture de déclaration a été suivie de l’intervention de Jeamile Bittar qui a demandé à ce que chaque dirigeant de la transition soit évalué dans sa gestion. Et qu’elle puisse servir de trajectoire pour le « Mali Koura ».

La déclaration a été remise par une délégation dépêchée à la Primature et réceptionnée par l’actuel locataire des lieux, Dr Choguel Kokalla Maiga.

Diakalia M Dembélé

Source: 22 Septembre

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