Mali : 15 combattants de l’EIGS tués par les Groupe d’Autodéfense Touareg Imghads et Alliés

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Environ quinze terroristes  ont été tués, le lundi dernier, dans la commune d’anchwadj, région de Gao,  suite à des  violents combats qui ont opposés une unité du groupe d’autodéfense touareg imghads et alliés (GATIA)  et l’état islamique au grand Sahara (EIGS).

C’est un communiqué  signé de la Plateforme des Mouvements du 14 juin 2014 d’Alger  en date du 31 Octobre 2022 qui a fait le bilan  de ses affrontements  avec  l’EIGS. Selon le récit du communiqué,  c’est   vers 12h  dans la journée du lundi  que des éléments lourdement armés de DAESH  ont fait irruption dans le campement d’Ahina dans la commune d’Anchwadj.  Sur place, précise-le communiqué, les terroristes  se sont livrés à une expédition meurtrière contre les populations. «  Ils ont commencé à exécuter des civils avant de procéder au pillage des lieux », déplore  ce groupe armé signataire de l’accord d’Alger.

 Par ailleurs, poursuit le communiqué, une unité du Groupe d’Autodéfense Touareg Imghads et Alliés (GATIA)   en patrouille dans la zone offensive  a  riposté. Pendant plusieurs heures, selon toujours le groupe d’autodéfense,  d’intenses combats ont  opposé les  deux camps faisant  15 morts dans les rangs de l’EIGS et la saisie de  matériel roulant, des armes, des munitions et du bétail volé.  Côté  Plateforme,  l’on  déplore la mort de 9 combattants et 4 civils  qui, selon le communiqué,  ont été sommairement été exécutés par les éléments de l’EIGS.  Ce groupe d’autodéfense  a condamné « sans réserve » ces attaques répétitives  contre  les civils  par les terroristes sans foi ni loi de Daesh.

Face à l’offensive des  groupes terroristes, la plateforme a lancé un appel aux Forces Armées Maliennes, à la MINUSMA et aux mouvements signataires à prendre leurs responsabilités pour la protection des populations civiles. Elle a également lancé un cri de cœur  aux autorités maliennes, des ONG locales et internationales  à répondre à la situation humanitaire gravissime dans la commune d’Anchwadj où des centaines de civils seraient dans une situation de précarité extrême.

L’offensive de l’Etat islamique est aujourd’hui à l’origine du déplacement  de nombreux civils vers la ville de Gao. Des  sources concordantes  indiquent que les combattants du Groupe autodéfense touareg Imghad et alliés (Gatia) et du Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA) dépassés par l’offensive meurtrière de l’EIGS se battent aujourd’hui avec le JNIM de Iyad Ag Ghaly. Dans la région de Ménaka, les  combattants auraient permis la reprise de plusieurs localités comme Tamalat, Inchinanane ou Anderamboukane.

Depuis mars 2022,  l’EIGS a tenté de reprendre certaines localités de Ménaka qui a vu des villages  se déserter  ou se vider  des habitants dépassés par les massacres dont ils font l’objet.  En mars 2022, l’armée a mené des frappes aériennes dans la région de Ménaka qui, selon un communiqué de l’Etat major de l’armée, a permis de desserrer l’étau et briser l’élan des groupes terroristes.

 Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net      

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