Open Society Initiative for West Africa (Osiwa), a réuni 16 regroupements de la société civile des pays de l’Afrique de l’Ouest en transition politique suite à des coups d’Etat militaire, cette semaine au Ghana. Il s’agit du Mali, du Burkina et de la Guinée. La rencontre a statué sur des résolutions pour une issue heureuse des transitions dans lesdits pays.
Il s’agit du journal Mali Tribune, de la Fondation Tuwindi, de Doniblog, de l’Observatoire-Mali et de l’Association des jeunes pour la citoyenneté active et la Démocratie (Ajcad), pour le compte du le Mali, 5 regroupements pour la Guinée et 5 autres pour le Burkina. Il a été question pour le consortium de faire le contour des difficultés que traversent les 3 pays en transition politique en Afrique de l’Ouest et de dégager des pistes de solutions pour une sortie de crise.
Pour les panelistes, l’intransigeance de la Cedeao sur un retour rapide à l’ordre constitutionnel a crée un malaise entre l’organisation régionale et les populations. «Les sanctions de la Cedeao sont certainement légales, mais ne sont pas de nature à améliorer la résolution des problèmes qu’elle adresse », ont-il fait savoir. Par contre ils ont convenu que la solution passerait par une meilleure communication de la Cedeao sur les mesures, mais aussi un accompagnement de ces Etats tout en tenant compte de la spécificité et la situation des pays.
Pour les organisateurs de la rencontre, les président en exercice de la Cédeao devraient, demander à la Commission de la Cedeao d’accompagner les autorités militaires dans les différents pays, afin d’identifier les priorités de leur transition vers un ordre constitutionnel normal. Parmi les priorités dégagées, il faut citer entre autres, la révision des constitutions, la relecture de certaines lois organiques, le recensement et l’organisation des élections.
Pour conclure, les panélistes ont plaidé pour que la Cedeao collabore davantage avec les OSC et les médias dans le cadre de la résolution des crises politiques et sociales en général et dans le processus de gestion des transitions en particulier.
Koureichy Cissé
Source: Mali Tribune