Mali-Cédéao : l’Union africaine à l’initiative pour relancer les négociations

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Leaders from the Economic Community of West African States (ECOWAS) attend an extraordinary summit to discuss a proposal by transitional authorities in Mali to delay elections and a return of the constitutional rule in Accra, Ghana January 9, 2022. Ange Servais Mahouena/Ivory Coast Presidential Press Service/Handout via REUTERS THIS IMAGE HAS BEEN SUPPLIED BY A THIRD PARTY. NO RESALES. NO ARCHIVES.
Leaders from the Economic Community of West African States (ECOWAS) attend an extraordinary summit to discuss a proposal by transitional authorities in Mali to delay elections and a return of the constitutional rule in Accra, Ghana January 9, 2022. Ange Servais Mahouena/Ivory Coast Presidential Press Service/Handout via REUTERS THIS IMAGE HAS BEEN SUPPLIED BY A THIRD PARTY. NO RESALES. NO ARCHIVES.

Le président de la Commission de l’Union africaine doit rencontrer les autorités de transition malienne ce mardi. Et cela après une première étape au Ghana, lundi, au cours de laquelle il s’est entretenu avec le chef de l’Etat et président en exercice de la Cédéao, Nana Akufo-Addo. Cette initiative de l’UA vise à relancer les discussions sur la prolongation de la transition malienne et sur la définition d’un chronogramme pour le retour à l’ordre constitutionnel qui serait jugé « acceptable. » Et qui permettrait la levée progressive des sanctions imposées au Mali.

Il doit rencontrer le président de la Transition, le colonel Assimi Goita, ainsi que le Premier ministre Choguel Maïga et le ministre des Affaires étrangères Abdoulaye Diop. Moussa Faki Mahamat veut les convaincre de relancer les négociations sans attendre.

Depuis que la Cédéao a imposé ses sanctions économiques et financières, il y a un peu plus de deux semaines, les autorités maliennes de transition rappellent qu’elles restent ouvertes au dialogue. Mais sans faire de nouvelle proposition de calendrier électoral, et en multipliant les démarches dites de « riposte. »

Avec notamment l’envoi de délégations en Mauritanie et en Guinée-Conakry, pour définir des moyens de contournement de l’embargo, ou l’annonce d’actions judiciaires à venir contre des sanctions jugées « illégales » et « inhumaines. »

L’Algérie a déjà offert ses services de médiation, et plaidé pour une prolongation de la transition courte, de seize mois maximum, alors que Bamako avait demandé un allongement de cinq puis de quatre ans de la période de transition. Cette double proposition -médiation et calendrier- est soutenue par l’Union africaine.

Lundi, le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra se félicitait d’ailleurs dans un tweet de la « discussion constructive » qu’il venait d’avoir sur le sujet avec son homologue ghanéenne Shirley Ayorkor Botchway, qui préside le conseil des ministres des pays de la Cédéao.

Après ses discussions avec les autorités maliennes de transition, Moussa Faki Mahamat devrait repartir dès mardi soir en direction Dakar, pour une rencontre avec le président sénégalais Macky Sall.

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