Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a déclaré, mercredi, avoir été ”choqué et indigné” par les dernières attaques contre des civils au Mali dans lesquelles au moins une centaine de personnes ont été tués.
« Le Secrétaire général est choqué et indigné par les rapports selon lesquels au moins une centaine de civils ont été tués dans des attaques qui auraient été perpétrées par des groupes extrémistes contre plusieurs villages de la région de Bandiagara, au centre du Mali, les 18 et 19 juin » a rapporté l’ONU dans un communiqué.
Guterres s’est dit également dit consterné par les informations selon lesquelles des dizaines de civils ont été tués dans d’autres attaques menées par des groupes extrémistes dans la région de Gao et par les importantes pertes en vies humaines et en moyens de subsistance dans d’autres régions du pays, notamment à Ménaka, où des dizaines de milliers de personnes ont été déplacées ces dernières semaines.
« Le Secrétaire général exprime ses sincères condoléances aux familles des victimes et au peuple malien. Il condamne ces attaques avec la plus grande fermeté et appelle les autorités du Mali à enquêter rapidement et à traduire les auteurs en justice », poursuit le communiqué.
Guterres appelle, en outre, les autorités maliennes à redoubler d’efforts pour ramener la paix et la stabilité au Mali, et réitère la disponibilité des Nations Unies et de sa Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation au Mali (MINUSMA) à soutenir ces efforts.
Quelque 132 civils ont été tués par des ”combattants de la Katiba du Macina” dans la nuit du 18 au 19 juin courant dans plusieurs villages du cercle de Bankass dans la région de Bandiagara au centre du pays avait annoncé, lundi, le gouvernement malien dans un communiqué consulté par l’Agence Anadolu.
Le Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA) a de son côté souligné que « des attaques ont également eu lieu dans plusieurs localités de la région de Gao, causant la mort de dizaines de civils, ainsi que des déplacements de populations fuyant l’insécurité ».
Elle a en outre affirmé avoir ouvert une enquête pour élucider les circonstances des attaques contre des civils dans les régions de Bandiagara et Gao.
Source: https://www.aa.com.tr/fr