La Banque mondiale a approuvé le 5 juillet 2018 une enveloppe de financements d’un montant de 172 millions de dollars; allouée par l’Association internationale de développement (IDA) au Mali.
Afin d’améliorer la productivité agricole et la résilience des habitants des zones arides; de promouvoir une croissance sans exclus et d’appuyer la protection sociale.
«Ces projets approuvés; devront aider le pays à accélérer la réduction de la pauvreté. En améliorant les sources de revenus et réduisant la vulnérabilité de certaines des familles les plus démunies. Ils contribueront ainsi à la réalisation du double objectif de la Banque mondiale; à savoir mettre fin à l’extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée. Ces projets devront soutenir l’amélioration de la productivité agricole. Aussi la résilience des populations rurales ciblées notamment les femmes »; explique Soukeyna Kane, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Mali dans un communiqué.
Le programme d’aide porte sur les projets suivants :
La Deuxième et dernière opération à l’appui des politiques de développement; pour la réduction de la pauvreté et la croissance inclusive au Mali jette les bases d’une croissance économique sans exclus; et améliore la protection des plus vulnérables. Avec des réformes dans le domaine de la propriété foncière; de l’énergie; ainsi que des subventions agricoles; aussi des télécommunications; également de la protection sociale et du micro-financement; cette opération favorisera la lutte contre la pauvreté; renforcera les droits fonciers et améliorera la concurrence dans le secteur des télécommunications. Financée d’un don et un crédit de l’IDA d’un montant de 60 millions de dollars au total.
Le Projet de développement des zones arides au Mali regroupe un ensemble d’interventions susceptibles d’atténuer les conséquences de la sécheresse et du changement climatique sur une zone couvrant approximativement la partie septentrionale des régions de Kayes, Koulikoro et Ségou, ainsi que l’intégralité de la région de Mopti. Il se compose à la fois de transferts monétaires directs et d’aides à la production, par la fourniture d’intrants, de services et d’infrastructures agricoles, mais aussi d’un appui aux institutions communautaires et nationales. Cette opération protègera ainsi au moins 20 000 ménages vivant dans des régions parmi les plus pauvres du Mali. Elle est financée par un don et un crédit de l’IDA d’un montant total de 60 millions de dollars.
Le Projet de filets sociaux « Jigisemejiri »; bénéficie d’un financement supplémentaire de 52 millions de dollars grâce à un don de l’IDA.
Il s’inscrit donc dans la continuité du Projet d’urgence de filets sociaux, approuvé en 2013. À ce jour; ce projet procure alors des transferts monétaires trimestriels à 67 845 familles (90 % de l’objectif visé); soit 390 465 personnes; dont 49 % de femmes; dans les régions de Kayes; Sikasso; Koulikoro; Ségou; Mopti et Gao; ainsi qu’à Bamako. Les interventions qui seront menées au titre du financement supplémentaire; contribueront à promouvoir le développement et la sécurité alimentaire des ménages. Ce projet vise ainsi à renforcer le système de filets sociaux du pays et à améliorer aussi la résilience des ménages pauvres et vulnérables.
A retenir que; l’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale, qui aide les pays les plus pauvres de la planète. Fondée en 1960, elle accorde des dons; aussi des prêts à faible taux d’intérêt ou sans intérêts en faveur de projets et de programmes de nature; à stimuler la croissance économique, à réduire la pauvreté et à améliorer la vie des plus démunis. L’IDA figure parmi les principaux bailleurs de fonds des 75 pays les plus pauvres de la planète; dont 39 se trouvent en Afrique.
Les ressources de l’IDA permettent d’apporter des changements positifs dans la vie de 1,5 milliard de personnes; résidant dans les pays éligibles à son aide. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités dans 113 pays. Le volume annuel des engagements est en constante augmentation et s’est élevé en moyenne à 18 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 54 % environ de ce montant étant destinés à l’Afrique.
Dieudonné Tembely