Mali: le GSIM d’Iyad ag Ghali revendique l’attaque de Sokolo

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Image diffusée par le nouveau mouvement jihadiste. De g. à dr. : de gauche /droite : Amadou Kouffa (katiba du Macina), Yahia Abou El Hamam (émir d'Aqmi au Sahara), Iyad Ag Ghali (Ansar Eddine)... © capture d'écran
Image diffusée par le nouveau mouvement jihadiste. De g. à dr. : de gauche /droite : Amadou Kouffa (katiba du Macina), Yahia Abou El Hamam (émir d'Aqmi au Sahara), Iyad Ag Ghali (Ansar Eddine)... © capture d'écran

L’attaque de dimanche 26 janvier à Sokolo dans le cercle de Niono au Mali a été revendiquée par le GSIM le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, le JNIM en arabe. Le groupe reconnait avoir perdu trois de ses hommes et assure que plus de 20 soldats ont été tués 3 capturés et 9 véhicules récupérés. Le dernier bilan officiel fait effectivement état de 20 morts. Bamako annonce aussi 60 rescapés, 5 blessés.

Cette revendication du GSIM -dirigée par Iyad ag Ghali-, n’est pas vraiment une surprise. Depuis deux ans dans cette région proche de frontière mauritanienne, le groupe de soutien à l’islam et aux musulmans a déjà frappé à plusieurs reprises notamment à Nampala et à Nara. La forêt du Wagadou non loin de là est un de ses sanctuaires.

Établir un contact pour ouvrir un dialogue

C’est en particulier une zone d’actions de la katiba du Macina menée par Amadou Koufa qui est membre du GSIM et même si un de ses lieutenants a fait allégeance récemment à l’État islamique au grand Sahara, l’EIGS n’est pas en mesure de mener une telle attaque dans cette zone selon plusieurs experts.

Cette attaque est revendiquée dans un contexte où les autorités maliennes ont annoncé vouloir établir un contact avec les deux principaux chefs du Groupe terroriste pour ouvrir un dialogue.

Mais l’assaut lancé lundi ne doit pas être vu pour autant comme une réponse, souligne Andrew Lebovitch, chercheur associé du Conseil européen des relations internationales. Pour lui, cette attaque s’inscrit plutôt dans une logique de fond, qui est de s’en prendre aux bases isolées aux frontières du pays, afin de limiter l’espace de mouvement des Forces de sécurité.
Source : RFI

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