Mali : le massacre d’une cinquantaine de civils soulève une vague de condamnation

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photo à titre illustratif
Les djihadistes ( photo à titre illustratif )

Le Mali épargné  par le massacre récurrent des civils depuis l’année 2021 a été endeuillé par l’attaque de Karou,  Dirga, Ouatagouna et Daoutegueft dans le cercle d’Ansongo région de Gao, à la frontière nigérienne. De quoi soulever une vague d’indignations au sein de la classe politique qui demande de diligenter des enquêtes pour traduire en justice les auteurs de ces crimes ignobles. 

 Le communiqué officiel publié par les autorités maliennes fait état d’au moins 51 morts dans cette attaque meurtrière intervenue, le dimanche 8 août,  dans quatre localités situées  dans la zone dite des trois frontières. Après ces évènements tragiques, le Parti Forces Alternatives pour le Renouveau et l’Émergence  dit apprendre avec une grande consternation  ces attaques simultanées par des groupes armés  faisant  « au moins 51 morts, des blessés, des maisons saccagées et incendiées, des animaux emportés ». Le Parti du baobab a condamné cette attaque en la qualifiant  «  de  lâches et ignobles » avant d’exprimer son inquiétude face à  la situation sécuritaire  du pays qui, selon les FARE, a atteint depuis longtemps le seuil de l’intolérance.  Face à cette situation,  les FARE ont  demandé instamment aux autorités de la Transition de prendre toutes les dispositions nécessaires pour protéger les populations et leurs biens.

A son tour, l’ancienne majorité présidentielle, l’alliance Ensemble Pour le Mali  a condamné fermement cette attaque qu’elle a qualifiée de «  violente, inhumaine et injustifiée ». En condamnant également  avec la plus grande fermeté ces  « actes lâches et aveugles »,  l’ancien premier ministre, Dr Boubou Cissé , a   encouragé le Gouvernement à tout mettre en œuvre pour que les responsables soient retrouvés et punis selon toute la rigueur de la loi. Il a appelé à l’union des maliens face au fléau terroriste.  « Plus que jamais, nous devons faire bloc pour affirmer et défendre nos valeurs de tolérance et de solidarité qui fondent le Mali », a ajouté D Boubou Cissé.

Pour sa part, le Forum des organisations de la société civile demande aux autorités de la transition à traduire  devant les tribunaux les auteurs de ces massacres. Et sollicite, pour la circonstance, l’assistance  de la force onusienne et  Barkhane  a aidé le Mali à recouvrer la paix et la sécurité à l’intérieur de ces frontières.

Siaka DIAMOUTENE

Source : Maliweb.net

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